Lors du briefing presse co-animé ce lundi 19 juin 2023 par le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya et la cheffe de la MONUSCO Bitou Keita, la question sur la position du parti politique ECIDE exprimée par son président Martin Fayulu au sujet du refus du dépôt des candidatures s’est invitée aussi au débat. Pour le Gouvernement à travers sa bouche autorisée, les congolais veulent aller aux urnes pour choisir leurs nouveaux dirigeants.
Selon ce membre du Gouvernement, l’essentiel actuellement c’est que dans 6 jours, « on va convoquer l’électorat, on pourra déposer les candidatures, je pense qu’aujourd’hui si vous faites un sondage, les congolais veulent aller voter. Après on ne va pas revenir, malheureusement, sur le processus électoral, nous revivons ce qu’on a vécu avec les différents processus. Souvenez-vous de 2006 de 2011 et 2018 on ne voulait pas de la machine à voter, bon finalement c’est la machine à voter qu’on a adoré apres, on ne voulait pas du fichier, finalement on a participé à ces élections là, c’est un peu la répétition de l’histoire, nous nous voulons pas aller dans ces genres de considération, » dit-il.
Il a ajouté que l’équipe gouvernementale considère que son travail comme le gouvernement, c’est de s’assurer que la sécurité et le financement du processus sont assurés, « et que pour le reste il appartient à la CENI justement de voir comment elle gère les parties prenantes dans les questions qui les concernent. »
Pendant que cette frange de l’opposition fait pression sur le fichier électoral, le Porte-parole du Gouvernement fait observer qu’il y a des évolutions positives dans le processus électoral, notamment l’enrôlement à kwamouth dans la province de Mai-Ndombe qui va être lancé dans les tous prochains jour. « Parce que vous parler d’inclusivité des élections, l’inclusivité c’est aussi celle-là, permettre notamment aux compatriotes qui sont dans d’autres territoires Rutshuru, Nyirangongo, Masisi qui n’ont pas été enrôlés, nous assurer qu’ils puissent participer à ce processus, » a dit Patrick Muyaya, qui a aussi laissé entendre que « les calculs politiciens auront un autre moment, parce que s’il faut aller dans les fonds de ce qui est demandé, nous sortons du délai constitutionnel. C’est le dialogue qu’on veut, qu’on passe pas par des voies détournées, mais appeler le chat par son nom.»
Il est vrai qu’à ce stade le processus électoral a atteint un point de non retour. Le fichier électoral certifié par les experts, la loi sur la répartition des sièges promulguée, et bientôt, les candidats députés déposeront leur dossiers de candidature.
Fiston Oleko
