Politique

Entreprise du portefeuille : Fortunat Ndambo, un destin à l’OCC

Il a une ambition pour l’Office Congolais de Contrôle (OCC). Une ambition clairement exprimée. Ndambo Fortunat, qui a été nommé président du Conseil d’administration de cette grande entreprise publique connaît bien les arcanes de cette maison ô combien stratégique pour le pays. « S’agissant de l’OCC, il y a lieu de rappeler que cet Office est non seulement stratégique du point de vue de la protection de la population congolaise contre la

consommation humaine des produits impropres importés et produits localement, mais également un service pouvant contribuer efficacement à maximiser les recettes de l’Etat à

travers la lutte contre la fraude douanière par la mise à la disposition du Gouvernement et du Chef de l’Etat, des statistiques réelles des importations et des exportations que la douane congolaise a souvent l’habitude de minorer ou de sous-évaluer ». Voici comment Fortunat Ndambo Mandjuandju exprime sa vision de l’établissement de contrôle. Ces paroles, sorties par lui, n’ont rien d’anecdotiques. L’homme sait de quoi il parle, au regard de sa connaissance de cette maison où il officie depuis plus de 30 ans.

Car en effet, Fortunat Ndambo Mandjuandju est fils de la maison OCC. Il y est entré en 1989 et a gravit les échelons jusqu’à arriver au grade de Directeur, et depuis le 03 septembre, président du conseil d’administration. Comme un signe du destin, Fortunat Ndambo a été porté à la tête du Conseil d’administration de l’OCC le jour de son anniversaire.

Entre 1989 et 1992, il est comptable affecté au bureau de l’administrateur financier de l’OCC. En 1993, Fortunat Ndambo est chef de bureau au service immobilisation de la division comptabilité. De 1993 à 2000, il est représentant du personnel au Comité de gestion, président de la délégation syndicale nationale et chef de service administratif et financier adjoint. Juillet 2000, il fonde la Mutuelle «Corps des Volontaires de la Confédération

Syndicale du Congo», (CVC) en sigle. Organisation dont il est encore président.

En 2009, il est délégué des travailleurs de la République Démocratique du Congo à la Conférence Internationale du Travail à Genève (C.I.T.).

2010, il est médaille en Or de mérite civique décernée par la Président de la République, Chef de l’Etat via la Chancellerie des Ordres Nationaux.

Entre 2006 et 2014, Fortunat Ndambo est membre du Banc Travailleur à la Conférence Internationale du Travail à Genève.

Entre 2009 et 2014, il est Président de la Délégation Syndicale Nationale, Porte-parole des travailleurs de l’OCC. De 2016 à ce jour, il promoteur principal de l’Association pour le Développement d’Ilebo par la Protection Sociale, (ADIPROS).

Depuis 2017, il a assumé les fonctions de Directeur, chef de Département Commissariat d’Avaries adjoint.

Fortunat Ndambo peut revendiquer un beau parcours au sein de l’OCC et dans la vie associative. D’ailleurs, aujourd’hui, il se félicite d’avoir contribué à améliorer les conditions de vie des travailleurs de l’OCC. « En plus de notre remarquable engagement syndical où nous avions contribué sensiblement en notre qualité de Président de la Délégation Syndicale Nationale au bien-être des travailleurs et de la défense tous azimuts des intérêts de l’OCC et de la population du Territoire d’Ilebo, nous avons initié plusieurs œuvres dont la création depuis 2003 d’un Economat et d’une pharmacie où les travailleurs

s’approvisionnent en vivres, biens et produits pharmaceutiques de première nécessité; la mise en place depuis 2003 d’un système complémentaire de paiement des prestations sociales en faveur des veuves, orphelins et retraités; la création depuis 2003 d’une bibliothèque du travail pour la masse ouvrière; la création d’un lotissement de plus ou moins 800 logements sociaux pour les travailleurs à N’Sele depuis 2012 », déclare-t-il.

Cet engagement a été accompagné d’une vie de militant au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social, parti dans lequel il ne s’est pas ménagé pas dans le combat pour l’instauration de la démocratie en RDC, Zaïre à l’époque. Il est déjà de la terrible marche des chrétiens du 16 février 1992. Une vie de combat dont il est aujourd’hui fier.

Patrick Ilunga

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