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Est de la RDC : L’ONU porte à 171 le bilan du massacre de Kishishe

Les rebelles du M 23 ont tué au moins 171 civils lors d’un massacre dans l’est de la République démocratique du Congo en novembre, ont annoncé mardi les Nations Unies, révisant un bilan antérieur de 131.

Dans un document résumant les exactions commises en RDC l’année dernière, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré que le M 23 avait exécuté au moins 171 civils à Kishishe et Bambo, dans le Nord-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo.

Le massacre a provoqué l’indignation en RDC, où le M 23 continue à mener sa guerre contre même les recommandations des chefs d’État de la communauté d’Afrique de l’Est qui ont appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Une enquête préliminaire de l’ONU avait initialement révélé que 131 civils avaient été tués. Mais ces chiffres varient considérablement, puisque les autorités de la République démocratique du Congo avait déclaré que le massacre avait fait près de 300 morts.

Selon l’ONU, 6 000 cas de violations des droits de l’homme ont été enregistrés en RDC l’année dernière, soit une réduction de 15 % par rapport à 2021.
Les abus des forces de l’État chutent.
Les groupes armés ont commis environ 60 % des abus enregistrés. Environ 85 pour cent du nombre total de violations ont eu lieu dans quatre provinces de l’est instable de la RDC.

Malgré la baisse globale des violations des droits enregistrées, il y a eu une « augmentation substantielle » du nombre d’exécutions sommaires, a indiqué l’ONU. Le document de l’ONU affirme que cette augmentation est due à une recrudescence des attaques contre des civils dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
L’ONU a désigné les groupes armés M23, Codeco, Nyatura et Allied Democratic Forces (ADF) comme étant responsables de cette tendance.

Tous ces groupes armés sont actifs dans le Nord-Kivu et l’Ituri essentiellement et sont très impitoyables dans les assassinats des civils.

Patrick Ilunga

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