En Ituri, le gouverneur militaire a constaté au cours d’une réunion de sécurité la résurgence de campagne de haine et de division. Il a invité les populations de cette province à dénoncer les auteurs de cette campagnes de déstabilisation de l’Ituri. « Tout celui qui va véhiculer des messages de haine sera arrêté », a déclaré le Lieutenant-général Johnny Luboya qui a par ailleurs les forces de défense et de sécurité à la vigilance.
Devant la presse, le commandant des opérations n’a pas mâché ses mots. Il a promis la condamnation à tous ceux qui se lancent dans cette activité. « Ne soyez pas esclaves d’invidus. Il y a des gens qui vous font croire que s’ils n’étaient pas vivant, vous disparaîtraient. C’est faux et archi faux. Ce sony de criminels. Ceux qui n’étaient pas été condamnés, seront condamnés et ceux qui ont été condamnés une fois se verront condamnés encore une fois s’ils répètent leurs actes », menace-t-il.
Le Lieutenant-général Johnny Luboya a invité la population iturienne à se désolidariser avec certains leaders communautaires qui ne jurent par la déstabilisation de la province. « Tôt ou tard, les faux leardes qui véhiculent des messages de haine et de division, plongeant la publication dans une spirale de violences seront arrêtés », a-t-il martelé avant d’appeler les forces de défense et de sécurité à la vigilance et à bien suivre le plan de défense sécuritaire pour repondre à toute éventualité d’attaques.
Par ailleurs, l’armée loyaliste continue à mener des opérations pour traquer les geoupes armés qui sèment la terreur en Ituri. « Pour rappel, grâce à aux opérations spider 1, les forces loyalistes ont déjà restaurées la paix dans plusieurs coins des territoires de Djugu et d’Irumu où les populations ont déjà fait leur retour », rappelle le gouverneur militaire qui se dit tout même satisfait des résultats enregistrés par l’état de siège depuis 2021.
Grâce aussi à la bonne collaboration qui existe entre les FARDC et la Monusco à travers le centre de Coordination des opérations, le dégât a été limité dernièrement lors de l’attaque de l’hôpital de Drodro par des miliciens identifiées au groupe armé CODECO. Après la vandalisation de cet hôpital, l’administration militaire promet d’apporter son appui.
Toutefois, une accalmie s’observe dans la région suite au déploiement des éléments de l’ordre avec les opérations militaires en cours. Pour les autorités militaires, s’attaquer aux hôpitaux et aux écoles constituent un crime de guerre et un crime contre l’humanité.
Djodjo Mulamba
