La co-entreprise entre Barrick Gold Corporation (45%), Anglogold Ashanti (45%) et la para-publique Sokimo (10%) est en bonne voie pour atteindre les objectifs de production pour la fin de l’année. Kibali Goldmines (KGM) est en passe de remplacer l’épuisement dû à l’exploitation minière en 2023. La transition de la rampe » Automine de Multi Lite » mise en œuvre avec succès. L’EIES pour la production d’énergie solaire est en cours. Une vaste campagne de forage d’exploration progresse pour maintenir la production de la mine d’or de Kibali dans l’avenir. La Joint-venture répond aux exigences du Global Industry Standard on Tailings Management (GISTM), la norme industrielle mondiale sur la gestion des rejets. La mine de classe mondiale maintient des certifications ISO 45001 pour la santé et la sécurité au travail et ISO 14001 pour l’environnement. Lancement de 44 projets communautaires dans le cadre du fonds de développement communautaire de 0,3 % et poursuite avec succès l’exécution des projets du Cahier de charges. Les dons de la Fondation » Nos Vies en Partage » pour soulager la pauvreté et promouvoir l’éducation, les soins de santé primaires et la sécurité alimentaire pour les femmes et les enfants se sont poursuivis en plus du programme de développement durable de Barrick. Tels sont les faits marquants du troisième trimestre du Plan d’affaires 2023 de KGM.
» Le plan d’accroissement que Kibali, la plus grande mine d’or d’Afrique, a exécuté au troisième trimestre a porté ses fruits en lui permettant d’être sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de production pour l’année, défendant ainsi la réputation de Barrick en République Démocratique du Congo (RDC) dans le respect des engagements pris », a déclaré d’entrée de jeu, ce jeudi 05 septembre 2023, à Kinshasa, le Président – Directeur Général de Barrick Gold Corporation (Barrick) et Président du conseil de gérance de Kibali devant une cohorte de journalistes triés sur le volet. Poursuivant sa communication, Dr Mark Bristow, PDG de Barrick, actionnaire – gérant de cette mine de classe mondiale, a fait savoir que : » Kibali a, encore une fois, amorcé le remplacement des onces extraites au cours de l’année; ce qui affichera des résultats positifs dans l’axe de plongée des filons 3000 et 5000 et montrera des avancées significatives dans le développement de la rampe du filon 11000. Ce qui devrait permettre de nouvelles conversions de ressources en réserves ». Mais que fait la J.V. pendant cette période de sécheresse caractérisée par la rareté des pluies qui influe négativement sur la production de l’énergie électrique ?
L’essentiel des besoins électriques de Kibali provient de ses trois centrales hydroélectriques (Anzambi, Ambarau et Nzoro 2) et les plans du parc solaire de 16 mégawatts avec un système de stockage d’energie par batteries, destiné à augmenter la fourniture d’énergie hydroélectrique pendant la saison sèche sont en bonne voie d’exécution. Une fois ce projet achevé, a indiqué Mark Bristow, la mine fonctionnera entièrement sur les énergies renouvelables pendant six mois de l’année, réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 19.7kt CO² par an. Dans la foulée, le Chairman de Barrick a annoncé qu’un extrait du nouveau documentaire produit par le World Gold Council (Conseil Mondial de l’Or), « GOLD: A journey with Idris Elba », a été publié aujourd’hui sur YouTube. Le film a été tourné à Kibali.
Kibali Goldmines favorise la création de valeur durable grâce aux partenariats locaux
A en croire notre source, depuis le début de l’année, Kibali a versé plus de 180 millions de dollars américains aux fournisseurs Congolais tout en continuant à investir dans des programmes de développement communautaire.
» Comme l’a démontré Barrick, l’exploitation minière responsable présente une capacité unique d’avoir un impact transformateur sur les économies des pays sous-développés et ceux en voie de développement. C’est une force au service du bien de toutes les parties prenantes, en particulier les pays hôtes et leurs communautés ; et cette force atteint des proportions importantes lorsqu’il existe un véritable partenariat entre les opérateurs miniers et les gouvernements », a-t-il renchéri. Ceci inclut le Cahier de Charges, un des programmes de développement communautaire de la l’entreprise minière découlant des exigences du nouveau Code minier, dont onze (11) projets ont été lancés, parmi lesquels sept (7) sont sur le point d’être achevés.
» L’investissement de Barrick dans ce programme est chiffré à 8.9 millions de dollars américains sur cinq ans. En ce qui concerne le Fonds pour le développement communautaire de la mine, constitué par la dotation de 0.3% du chiffre d’affaires annuel, ce dernier compte désormais un portefeuille de quarante-quatre (44) projets », a révélé à la presse économique Congolaise le PCA de Kibali.
Quatorze ans après sa création (2009 – 2023), Kibali continue de s’imposer comme leader en matière de biodiversité, avec une évaluation en cours pour le transfert de 30 rhinocéros blancs supplémentaires vers le Parc National de la Garamba, où 16 rhinocéros ont été réintroduits plus tôt cette année dans le cadre d’une initiative menée par Barrick.
Quant aux dons de la Fondation » Nos Vies en Partage » pour soulager la pauvreté et promouvoir l’éducation, les soins de santé primaires et la sécurité alimentaire pour les
femmes et les enfants, ceux-ci se sont poursuivis sans désemparer en plus du programme de développement durable de Barrick. Pour preuve, le management de Kibali Goldmines a remis ce jeudi des chèques dont le montant n’a pas été communiqué à la presse à quelques associations sans but lucratif dont » Never Limit Children » qui encadre les enfants CONGOLAIS victimes de l’autisme.
Pour le quatrième trimestre 2023 et au-delà, Kibali Goldmines s’est fixé dix (10) objectifs : 1) Mettre en service la phase 2 du projet CRP, 2) Finaliser l’élaboration de l’EIES pour la construction du parc solaire, 3) Lancer le début de l’exploitation du gisement Rhino au premier trimestre de 2024 avec un accent particulier sur la poursuite de la localisation de la main-d’oeuvre en créant des postes techniques et des postes de direction, 4) Continuer à fixer des normes de sécurité sur le comportement au travail en se
concentrant sur les valeurs de Barrick (La responsabilité de mettre fin au travail dangereux), 5) Évaluer la faisabilité du transfert de 30 rhinocéros blancs supplémentaires au parc national de la Garamba, 6) Continuer à investir dans le remplacement de sa base de réserves dans le complexe KCD et créer de nouvelles opportunités grâce à l’exploration, afin de
maintenir une mine d’or de niveau I, 7) Développer des programmes économiques alternatifs dans les régions de Watsa/
Durba en élargissant son partenariat avec les agences de développement (USAID, GIZ), 8) Renforcer ses partenariats avec les entrepreneurs locaux et stimuler la frontière économique déjà établie, 9) Continuer à établir des partenariats avec les communautés et enfin, 10) Maintenir sa
licence sociale d’exploitation.
Cinquante (50) conférences de presse au total sans interruption. Avez-vous l’impression d’avoir réalisé vos rêves depuis que vous avez inauguré ce devoir de redevabilité ? A cette question de la presse, le Directeur-pays de Barrick et Directeur Général de Kibali Goldmines, Cyrille Mutombo, qui a introduit et conclu en français cette conférence de presse trimestrielle qui a toujours été bilingue, n’est pas allé par le dos de la cuillère : » Une seule mine, c’est très insuffisant par rapport au potentiel minier et géologique dont dispose la RDC. Créer d’autres mines aurifères ne fera que justice à ce pays riche et aspirant à un bel avenir. Notre rêve, c’est de créer d’autres Kibali non seulement dans le secteur qui est le nôtre mais dans d’autres secteurs (Ndlr: Tels que l’agriculture, le tourisme… Des grands pourvoyeurs d’emplois), parce qu’à elle seule, Kibali Goldmines ne peut pas absorber toute la main-d’œuvre disponible dans la région. »
Il sied de noter que cette conférence de presse trimestrielle a connu les participations exceptionnelles du Gouverneur du Haut-Uélé, Christophe Baseane Nangaa, en séjour à Kinshasa la capitale, et des quelques anciens et actuels représentants du peuple, députés nationaux et sénateurs, originaires de la province précitée.
Dieudonné Buanali
