Il faudrait désormais s’habituer aux belles choses, à des projets qui réussissent et qui s’achèvent dans une explosion de joie collective. Il est sans doute venu le temps de remonter car ayant atteint le trou de l’« echecomanie », il ne nous reste que la force de monter ne pouvant descendre plus bas.
Mue par une foi inébranlable en leur pays, guidée par un leadership volontariste, la République Démocratique du Congo revit l’air des grandes victoires. Alors que plusieurs initiatives avaient été entreprises pour saborder ces jeux soi-disant que le pays ne réunissait pas les conditions suffisantes pour accueillir la grande messe, le pays de Felix Tshisekedi a tenu bon, n’écoutant que sa volonté d’aller de l’avant. Malgré les désistements de dernière minute, malgré les messages de découragement mis dans la bouche des certains athlètes qui avaient pour charge de salir la RD Congo, les organisateurs sont parvenus à maintenir les grands équilibres entre le contexte, le confort et ceci dans un grand esprit de sportivité. Il est encore tôt de faire un bilan grandiose, mais on peut saluer les quelques grandes figures qui peuvent porter les lauriers car si cela avait bardé, ce sont eux qui auraient été crucifiés. Il s’agit de Felix Antoine Tshisekedi qui a fait plus d’une dizaine de descente sur terrain pour encourager les travaux et donner son impulsion.
Le Premier Ministre Sama Lukonde qui savait que le pays était suspendu à ce triple défi, technique, diplomatique et sécuritaire. Le ministre du sport Kabulo Mwana Kabulo qui semble être porté par une étoile des bons résultats a été au four et au moulin pour maintenir l’espérance sportive. Patrick Muyaya le porte-parole du gouvernement qui a assuré le front médiatique où se sont concentrées les attaques du Congo Bashing , il a su porter haut la foi dans le pays. Isidore Kwandja, le maitre de l’opérationnalisation a rompu le cycle de la mauvaise gouvernance en donnant une visibilité et une transparence aux différentes opérations.
La presse a apprécié sa disponibilité et, l’interface qu’il est, a joué bien son rôle. Jesus Noel Sheke, parmi les nouvelles compétences nationales en matière des méga évènements. Jeux de lumière, stands etc. le Congo a fait fort et a réussi à briser la malédiction. Les artistes comme Gims,
Fally et Ferré ont donné finalement ce caractère historique car ils ont porté haut la culture du pays. Ces jeux auront été ceux qui ont ôté le congolais de rangs des complexés, sachant qu’il est capable du beau, du bien et de dignité.
Robert Tanzey
