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Les plumes montantes: Kinshasa Kinsuka pêcheur et son attrait touristique

Nous sommes au cœur de l’Afrique en République démocratique du Congo particulièrement dans sa capitale Kinshasa, au quartier kinsuka pêcheur. Une baie très vaste et admirable comme lieu de tourisme et d’amusements, située dans la commune de Ngaliema, est un bon cadre récréatif au bord du fleuve Congo le long de l’avenue du tourisme communément appelé nzela ya mayi, à quelques minutes de la résidence présidentielle de Mont Ngaliema.

Un cadre de divertissement, où l’on retrouve plusieurs marées humaines, hommes ou femmes, jeunes et vieux mais aussi les expatriés en train de prendre de l’air fraîche du fleuve Congo en jettant aussi l’œil au pays de Denis Sassou Ngesso ( République du Congo).

Une zone visité presque chaque jour par les amoureux du tourisme mais plus fréquemment le week-end. Souvent reconnu et admirée par sa proximité avec le fleuve Congo et la vue sur les rapides de kinsuka pêcheur et l’île de Mimosa.

Kinsuka et les deux saisons

En saison sèche, le fleuve se transforme en carrière à ciel ouvert des caillasses et il devient un lieu où l’on peut assister au coucher du soleil depuis les différents sites tel que: chez le tintin, mbudi nature , sunset, jerico, bel’aire et tant d’autres.

Les éléments de risques

Proche du fleuve Congo à une bonne vue de Brazzaville, Kinsuka pêcheur est un quartier exposé aux inondations lors de la saison pluvieuse. Hormis celà, les manques de l’éclairage public est l’un de plus grand danger pour les touristes qui s’exposent à des accidents de circulation sur l’avenue tourisme avec ses virages.

Nonobstant les activités qui se produisent dans les différents sites touristiques, il y a un autre constat. Les pêcheurs qui exercent au niveau du fleuve et nourrissent les visiteurs déplorent le manque d’équipements pour leur travail.
« Nous n’avons pas de pirogue ou bateaux modernes. Avec des filets tissés à la main, il est impossible pour nous d’aller vers une grande zone de poissons, » dit un pêcheur de la place.

« Nous ne pouvons pas étendre nôtre champs de pêche et nous prenons trop de risques avec cette façon d’exercer. Il arrive très souvent de rentrer main vide», poursuit-il.
Ces pêcheurs ont leur clientes des dames tenancières des restaurants juste au bord du fleuve, où l’on retrouve également des débits de boissons. Elles en font des recettes telle que : le liboke y’a ngolo moseka, le poisson fumé au charbon et tant d’autres plats. Objetif, non seulement gagner de l’argent mais aussi faire profiter les visiteurs de la beauté de tout ce qui entoure la vie au bort du majestueux fleuve Congo.

Pour les pêcheurs, leurs conditions de travail ne les permettent pas de produire plus de poissons. Ce qui a une conséquence directe dans leurs vies, car ils leur est difficile voire impossible de satisfaire certains besoins de la famille. D’où leur cri d’alarme à qui veulent les aider afin de rentabiliser leur activité à travers les équipements appropriés.

Bongo Eliel

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