Grâce à l’accompagnement de l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes (APROCM), la Start-up congolaise Motema vient de signer un partenariat avec la société française Kai Os Technologies pour développer une chaîne de fabrication des téléphones cellulaires 4 G qui seront vendus à un coût très abordable, soit 20 dollars américains. « Ces téléphones vous donnent accès à des applications tels que google et les reseaux sociaux. Il faut noter qu’ils seront plus destiner pour la science, l’éducation et la recherche », a souligné Sebatsien Codeville, CEO de Kai OS. Présidé par le coordonnateur de l’Agence pour le Développement du Numérique (ADN), Dominique Migisha, la cérémonie de signature a eu lieu vendredi 22 mars aux locaux de cette agence de la présidence de la république en présence du directeur général de l’APROCM, Pascal Tchelo.
Se procurer un téléphone cellulaire 4 G à coût très abordable sera bientôt possible en RDC. Kinshasa veut devenir le premier espace de l’Afrique subsaharienne à produire et à développer des « smart futurs phones », en misant sur son partenaire, Kai Os. « Vous savez bien que nous sommes Motema et nous avons une chaîne de production ici localement. Jusque-là nous produisons des tablettes. Et aujourd’hui avec notre partenaire Kai Os, nous allons nous lancer dans la production des téléphones qui sont des « smart futurs phones » que vous allez vite découvrir », a fait savoir Dieudonné Kayembe, Directeur général de Motema.
Ce partenariat entre Motema et Kai Os aura un impact considérable sur la société congolaise. Il favorisera la création d’emplois et le renforcement des capacités de la main d’oeuvre congolaise. « Avec la mise en place de cette chaîne de production, c’est plus d’emplois qui seront créés et c’est de l’expérience que nous allons bénéficier puisque Kai Os est et fait déjà ce travail dans plusieurs pays », a rassuré Dieudonné Kayembe. Grâce à cette nouvelle collaboration, Motema va produire des téléphones suivant les normes internationales tout devenant plus compétitive sur le marché de la téléphonie mobile.
« Avec Motema, nous voulons passer de la production d’une tablette avec wifi à un téléphone cellulaire 4 G. Donc, nous aurons énormément du travail à faire au niveau de l’unité de production », a précisé Sébastien Codeville qui promet de supporter Motema dans cette production. D’après lui, Kai Os va travailler aussi avec des opérateurs des télécoms locaux et des développeurs soft ( des personnes qui ont des applications autour de l’éducation, des services financiers, de l’agriculture et autres) pour les amener au téléphone. « Et J’espère voir le téléphone venir d’ici le milieu de l’année, soit à la fin du deuxième trimestre de cette année », a-t-il révélé.
Par ailleurs, l’APROCM soutient cette belle initiative qui cadre avec la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, celle de l’émergence des classes moyennes en RDC et la création d’emplois. « L’implémentation de cet accord va pouvoir créer de l’emploi. Vous vous rappelez de l’engagement du Chef de l’Etat lors de son investiture au mois de Janvier 2024 à savoir : la création d’emplois », soutient le directeur général Pascal Tchelo qui considère tout de même que cette initiative va favoriser le transfert des technologies entre les deux structures. Les jeunes congolais auront certainement beaucoup à apprendre et à développer leur expérience.
D’après lui, c’est de cette manière que l’APROCM compte promouvoir les classes moyennes, car les classes moyennes doivent, soutient-il, être formés et être techniquement au point. Pascal Tchelo pense aussi qu’il est aujourd’hui capital de soutenir le secteur du numérique qui est un secteur de plus en important dans le monde. « Dans les sociétés occidentales, le PIB représente un poids économique très considérable », a-t-il appuyé en encourageant d’autres congolais à se lancer dans cette dynamique pour le développement économique du pays.
Pour sa part, Dominique Migisha, Coordonateur de l’ADN, a salué la signature de ce protocole d’accord. Il considère que c’est un projet ambitieux de créer une unité de fabrication qui aura une capacité de production de plus 1 millions des téléphones. Par ailleurs, il reste convaincu que grâce à l’accompagnement de l’APROCM, Motema trouvera les moyens pour réaliser ce projet.
« Puisque nous avons l’ambition d’accompagner et de soutenir le développement du numérique, nous avons reçu et hébergé cette cérémonie de signature partenariat entre deux sociétés privées », a du reste fait savoir.
Djodjo Mulamba
