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Course au gouvernorat : Le candidat Jean Taty Nsungani appelle les élus provinciaux à rendre au Kongo Central ses lettres de noblesse

A un peu plus d’un mois des scrutins des gouverneurs de provinces et sénateurs, les ambitions de ceux qui veulent gérer les 26 provinces et siéger à la chambre haute du parlement s’expriment, avec comme idéal rendre des services à la communauté. Pour la gestion future de la province du Kongo Central, Jean Taty Nsungani Landu se porte candidat. A l’en croire, il a opéré ce choix non pas par opportunisme, mais pour des raisons de patriotisme en vue d’engager cette province de puissance qui a vu naître Mfumu Kimbangu dans la voie du développement. La population du Kongo central peut compter sur Taty Nsungani, pour voir un vent nouveau souffler dans leur société qui n’a que trop stagner, alors qu’elle possède tous les atouts nécessaires susceptibles de l’aider à décoller. Pour ce faire, il traine un parcours scientifique, académique et politique qui lui a donné des leviers à même de bouger les choses.

Un parcours scientifique et professionnel de qualité

Originaire du district de Lukaya dans le territoire de Madimba, Jean Taty Nsungani est détenteur d’un diplôme de Licence en Economie Appliquée de l’UNIKIN. Il est également ancien haut cadre de la DGDA où il a travaillé dans le secteur financier au Contrôle budgétaire et à la Trésorerie 7 ans durant. Pas que ça. A la DGDA, Jean Taty Nsungani Landu a jouie de confiance totale du personnel qui l’avait mis à la présidence de la Délégation syndicale pour défendre sa cause. Devenant ainsi, membre du Comité de Gestion et du Conseil d’Administration. Ce qui n’a pas été du goût de certains responsables politiques du régime passé qui lui avaient mis des bâtons dans les roues et poussé à partir de la DGDA avant d’être rétabli dans ses droits en 2022 par le président Félix Antoine Tshisekedi.

Jean Taty Nsungani Landu a travaillé dans un programme de la Banque Mondiale avec le Gouvernement central pour installer la chaîne des recettes dans 4 provinces pilotes de la RDC. Il a également mis un point d’honneur à oeuvrer pour son propre compte à travers sa société Vision Congo en tant que Drecteur Général et Administrateur. Mais il est également intéressant de retenir que Nsungani Landu a été Conseiller financier dans plusieurs ministères du gouvernement central et Expert en Finances publics dans un Etablissement public où il évolue jusqu’à ce jour, en tant que Chef de Division.

Un politique aguerri

Pour son parcours politique, Jean Taty a débuté à l’université en étant combattant de l’UDPS avant de se retrouver vice-président de la Jeunesse de ce parti dans la commune de la Gombe pendant 6 ans. A la fin de ses études, Nsungani Landu est allé faire un Master en Europe. De retour en RDC, il a été embauché à la DGDA en mettant en veilleuse sa carrière politique qu’il reprendra en quittant cette entreprise en 2010, avant de se relancer dans le parti MR de Clément Kanku et ensuite à l’UNC dont il est co-fondateur et Secrétaire politique national, après avoir exercé les fonctions de Recteur de l’Ecole du parti en remplacement de Justin Bitakwira.

En parlant de sa candidature à la sénatoriale, Jean Taty Nsungani Landu note que les sénateurs sont les sages qui conduisent les lois ayant pour objet de légiférer et réaliser le contrôle parlementaire sur l’Exécutif et les institutions de l’Etat jusqu’aux petites structures qui se trouvent dans l’arsenal étatique.
En tant que sénateur, il voudrait apporter le savoir accumlé plus de deux décennies comme responsable du secteur financier des affaires et opéteur économique. Ce, de façon à permettre que le savoir reçu tout le long de son parcours professionnel serve au pays en terme des lois pour que soit exercé comme il se doit, le contrôle parlementaire qui, jusqu’à ce jour, n’a pas apporté de résultats escomptés dans le sens de l’amélioration qualitative de la vie des Congolais.

Les élus provinciaux appelés à choisir un leadership éclairé

Candidat Gouverneur du Kongo Central, Jean Taty Nsungani reste convaincu que les élus de la province feront le choix judicieux en élisant de bonnes personnes pour que la gestion quotidienne du Kongo Central soit entre des mains expertes des gens ayant l’amour de la province et de leurs prochains. Jean Taty Nsungani se voit porter ce profil eu égard à son passé de président de la Délégation syndicale de la DGDA qui lui a permis de se battre pour les autres. Mû par la vocation de le faire.
A l’époque où il était cadre à la DGDA, Nsungani se souvient que la province du Kongo Central était première contributaire au budget de l’Etat, pendant une trentaine d’années. Au fur et à mesure que les Gouverneurs se succédaient à sa tête, la province ne faisait que réculer et celles qui étaient loin derrière elle sont désormais passées devant. Releguant le Kongo Central à la queue. Juste parce qu’il y a eu déficit managérial.

« Nous les Ne Kongo, qui étions jadis pointilleux dans le choix de ceux qui devaient nous diriger, sommes devenus complaisants et négligeants au point que, la province a été dirigée par des mains inexpertes. Des gens qui n’auraient pas dû conduire à sa destinée. Il est temps que les députés provinciaux puissent corriger cette anomalie cette fois-ci à la tête du Kongo Central en choisissant des personnes au parcours élogieux », conseille Jean Taty Nsungani qui rappelle avoir eu la chance de travailler, dans son propre parcours, pour le compte des privés en tant que responsable financier et pour le compte du public dans les entreprises du Portefeuille ainsi qu’à l’international pour la Banque Mondiale.
Tout ce background, Jean Taty Nsungani pense qu’il mérite d’être mis au profit de la province du Kongo Central pour la faire avancer. En tant que fiscaliste, Nsungani sait comment maximiser les recettes, dit-il en notant que les recettes de la province ne sont plus suffisantes par arpport au potentiel du Kongo Central. Celui qui exhorte les élus à faire le choix de la raison souligne que, de ce point de vue, il ne sera pas seulement question de prélever des impôts et taxes, mais aussi de savoir mettre en place une politique de planification de recettes en termes de dépenses pour créer le progrès et la croissance.

De là, avouer que « créer les emplois c’est créer la croissance », Nsungani le soutient sans tergiverser en tempérant que si le Gouverneur ne crée pas des emplois, au niveau provincial, il y a moyen pour lui d’encourager la création des micro entreprises et monter des join-ventures avec les privés, aussi s’investir dans la dynamique de lever des fonds à l’international pour financer des opérateurs économiques nationaux et provinciaux et se porter garants pour eux.
Jean Taty Nsungani se rémémore que les Ne Kongo sont réputés sérieux dans les affaires à telle enseigne qu’hier, c’était eux qui se trouvaient en pole position sur le plan économique du pays avec des noms tels que Kisombe, Lusakivana, Mayalos et les banquiers Dokolo et Kinduelo…

Aujourd’hui, l’on a que Jean Ledya qui se maintient et sauve la face, se réjouit Nsungani en se demandant ce que sont devenus les autres grands hommes d’affaires susmentionnés avant de souligner qu’ils ont manqué un accompagnement de l’Etat. Le même Etat qui ne fait rien dans le sens d’accompagner, encourager et sécuriser Ledya. Bref, constate Jean Taty Nsungani, il n’y a pas un leadership éclairé et éclairant qui sait ce qu’il faut faire et comment le faire à la tête du Kongo Central.

En postulant au Gouvernorat du Kongo Central, insiste-t-il, il ne le fait pas par opportunisme mais par le patriotisme et le souci d’amener à la province le peu de savoir que Dieu a mis à sa disposition (NDLR : quelle modestie!), à travers le parcours universitaire, professionnel et politique pour que le Kongo Central soit demain citée parmi les entitées qui progressent.
Jeant Taty Nsungani appuie en concluant que les élus du Kongo Central doivent faire preuve de patriotisme en dotant la province d’un leadership responsaable, en phase avec la vision du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette vision du président de la République pour son deuxième mandat reposant sur six piliers, ne peuvent être concrétisés que si des vrais managers sont placés à la tête de 26 provinces que compte la RDC. C’est pour cette raison que Taty Nsungani, reconnaissant de tout ce qu’il a tiré de la communauté, veut rendre à cette dernière qu’est le Kongo central, toutes ses lettres de noblesses.

Fiston Oleko / Le Journal

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