Aussitôt informée de la reprise à nouveau de la grève des travailleurs du secteur de commerce, mercredi 29 et jeudi 30 janvier dans la ville de Kinshasa où les activités de commerce chez les travailleurs des indo-pakistanais ont été paralysées, la ministre de tutelle, a convoqué ses services et les a dépêchés sur terrain pour s’enquérir de la situation. « Ce mouvement de grève préoccupe au plus haut point le gouvernement, voire même le Président de la république », a fait savoir la ministre en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Néné Ilunga Nkulu. Elle appelle les travailleurs de ce secteur au calme et promet de s’impliquer personnellement afin de trouver des solutions durables à leurs revendications. Néné Ilunga Nkulu a par la même occasion invité ces travailleurs à reprendre le travail.
La ministre d’Etat en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Néné Ilunga Nkulu prenant la parole à l’occasion de ce mouvement de revendications des travailleurs du secteur de commerce, a rappelé qu’en date du 21 janvier 2019, un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement et le banc syndical. Dans ce protocole, le gouvernement s’était engagé à faire respecter l’application du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) et tout ce que les travailleurs réclamaient. « Nous sommes en train de travailler dans une commission avec le banc syndical et le banc patronal pour identifier les services privés de placement. Aujourd’hui, j’ai mis à la connaissance du public un communiqué officiel que les services privés de placement œuvrant dans le secteur de commerce de l’arrêté ministériel numéro 061 modifiant et complétant l’arrêté numéro 46 et signé le 08 Aout par mon prédécesseur, est de strict application et est encore en vigueur », a-t-elle signifié.
Aux travailleurs du secteur de commerce, particulièrement ceux de Kinshasa, la ministre de tutelle a rappelé que la fois passée, lors de leur contact, elle leur avait promis qu’ils sont en train de trouver des solutions durables. Pour elle, ce problème du secteur de commerce date de plus de 25 ans. « Maintenant si nous devons répondre aux humeurs, répondre à la pression, nous ne saurons pas bien travailler, nous prendrons des mesures différentes que chaque fois les travailleurs et les employeurs ne seront pas satisfait. Qu’on nous laisse travailler, que cette commission prenne des mesures ensemble avec le banc employeurs et les syndicalistes à caractère durable », a demandé la ministre tout en les invitant à la reprise du travail pour le bien-être de tous.
Carmel Kibaka
