ECHOS DES PROVINCES

INSALUBRITÉ à KINSHASA : QUE FAIRE DES BOUTEILLES PLASTIQUES JETÉES DANS LES RUES?

En république démocratique du Congo en général et à Kinshasa en particulier, vivre avec les déchets plastiques, spécialement les bouteilles est devenu monnaie courante.
Les plastiques usés et jetés partout dans les rues de Kinshasa, font désormais partie du décor de la plus grande ville de la Rd-Congo. Bien que récemment, l’autorité urbaine, Gentiny Ngobila, ait déclaré avoir réussi à faire de Kinshasa l’une de villes les plus propres du continent sur terrain, c’est le contraire qui est observé. Car, la capitale congolaise demeure une ville insalubre. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de passer un coin de la capitale sans tomber sur un tas d’immondices dans lequel, les déchets plastiques font la loi.
L’opération “Kin Bopeto” qui devrait servir de modèle d’assainissement de la capitale de la RDC a toutes les peines du monde à donner des résultats à la hauteur des attentes.
Que faire de toute les bouteilles en plastique jetées dans les rues?quelque kinois rencontré sur terrain répond.
«les bouteilles sont en train d’endommager la ville, à l’époque quand l’union européenne était très active en RDC, on recyclait les matières plastiques. Je me demande souvent si le recyclage continue à se faire ou pas. Selon moi, je propose qu’on commence à recycler les bouteilles pour que la ville soit propre comme avant. C’est en ces termes que s’est justifié John Trésor, un jeune de la capitale».
«C’est le travail du gouvernement congolaises de le faire, le gouvernement congolaises nous a amené Kin-Bopeto, il doivent assurer leur responsabilité et aussi mettre la rigueur pour les gens qui jettent les bouteilles partout dans les rues, les conseils que je donnes à nos amis est que, ça c’est nôtre pays si nous ne mettons pas la propreté qui viendra le faire?a t- il ajouter Christian Bayolo un habitant de Kinshasa».

Dans une ville où finalement des décisions virent aux simples slogans, les Kinoises et Kinois se contentent d’observer l’invasion des déchets plastiques qui, désormais, touche toutes les communes de Kin-la-belle.

Reposer exclusivement sur son exécution qui généralement pose problème, le recyclage systémique des plastiques ou leurs transformations en ressources énergétiques est entre autres, des pistes à explorer comme c’est le cas sous d’autres cieux.
En parallèle, le traditionnel “Salongo” obligatoire de samedi continue aussi à jouer son rôle de figurant. Concrètement, les déchets plastiques ne cessent d’envahir, rigoles, caniveaux et autres coins de Kinshasa au grand dam de la population.

D’un côté si la politique de gestion des déchets plastiques mise en place par l’hôtel de ville demeure une calamité, la population kinoise d’un autre côté, continue de salir davantage et impunément son environnement direct. Tenez, un Kinois récemment en séjour dans une ville à l’Est du pays, a fait une vidéo d’interpellation dans laquelle on pouvait voir des caniveaux curés, entretenus et très propres. Pendant ce temps à Kinshasa, des habitants préfèrent transformer leurs caniveaux voire certains coins très peu fréquentés, en décharge publique. C’est ainsi que les décharges publiques sauvages deviennent monnaie courante à Kinshasa alignant la capitale dans le top list des capitales les plus sales du continent. Là où le bât blesse, c’est le fait que la population semble s’accommoder dans cet environnement malsain avec des déchets plastiques qui s’imposent en décor de la ville

Francine Mukeba

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