Le président national de l’Alliance des Nationalistes pour la Démocratie et l’Emergence de la République Démocratique du Congo (ANADEC), M. Jean-Calvin Mbweso, a, au cours d’une interview accordée à Top Congo, captée mercredi 29 janvier dernier à Kinshasa, rappelé aux ambassadeurs de l’Ouganda et du Rwanda de l’ultimatum qu’il leur avait donné récemment de quitter le territoire congolais. Le numéro 1 de cette formation politique congolaise rappelle aux deux ambassades qu’il ne leur reste que 7 jours avant de quitter le pays de Lumumba.
Profitant de l’occasion ainsi offerte, Jean-Calvin Mbweso a réagi aux propos de la Représentante du Secrétaire général des Nations Unies en RDC qui a récemment déclaré que : « Nous voulons construire une Afrique sans frontières ». Pour l’ANADEC et Jean-Calvin Mweso, « c’est un discours voilé par la ruse impérialiste ». Avant d’ajouter : « Je comprends que Dieu ne s’est jamais trompé de faire de nous Congolais ce que nous sommes et de faire d’eux ce qu’ils sont. Pour preuve, le sang des congolais qui coule au quotidien à l’Est du pays ne vous intéresse pas, mais plutôt une soi-disant Afrique sans frontières qui vous intéresse pour vos intérêts impérialistes ».
Pour être plus précis, le Président national de l’ANADEC demande au peuple congolais en général et à la base de son parti en particulier de contribuer chacun selon ses possibilités avec une brique afin de faciliter l’imposition de la paix durable en construisant un mur frontalier dans la partie Est du pays.
La démarche de l’ANADEC est motivée par le ‘’Plan de balkanisation’’ de la RDC qui se traduit avec des guerres à répétition dans sa partie Orientale notamment, avec la résurgence des attaques à Béni et Butembo à cause de la porosité des frontières congolaises héritées de la colonisation. Un Plan auquel s’oppose ce parti membre du Front Commun pour le Congo (FCC) à cause de la porosité du FCC.
En cas de non respect de l’ultimatum, ce parti a prévu des sit-in devant les ambassades des pays concernés dès le lundi prochain. A bon entendeur, salut !
Blandine Bampala
