Les insectes ravageurs pour la récolte sont à présent dans la province de l’Ituri. Après leur présence dans les cornes d’Afrique. Les autorités rassurent que pour l’instant, qu’il ne s’agit pas des saints, il ne faut s’alarmer outre mesure.
Selon les statistiques, c’est depuis 1944 qu’un territoire congolais soit touché par l’invasion de leurs toctaire vorace, pour l’instant seul le territoire d’Aru.
Après le Kenya, l’Ethiopie, Soudan, la Tanzanie, le Djibouti, l’Erythrée, l’Ouganda et la Somalie, où ils ont fait des ravages, capables une fois regroupés en un sein de parcourir des dizaines de kilomètres d’engloutir des centaines de milliers de tommes de céréales chaque jour. Les acteurs locaux sont très inquiets dans une région à l’équilibre agricole précaire qui connaît déjà l’insécurité.
Pour l’instant, les autorités jouent l’apaisement et assurent que la présence des criquets reste maîtrisable.
Ministre provincial de l’agriculture de la pêche et de l’élevage de l’Ituri dit avoir la peur du premier danger sur la culture parraine de sa province. Il reconnaît que la présence de ces criquets, une fois multipliés dans la région, risqueraient de sombrer la population dans une situation de l’insécurité alimentaire très avancée.
« Nous sommes en train de vouloir mettre les produits bios et organiques qui peuvent effectivement intervenir en termes d’attaque consistante contre ces insectes », a-t-il rassuré.
Il sied de retenir que les criquets ravageurs représentent une menace importante pour l’agriculture dans de nombreuses régions du monde. Ses invasions peuvent toucher plus d’une cinquantaine de pays et n’épargnent aucune culture. Leur coût s’élève à des centaines de millions d’euros.
Les dégâts matériels, humains et sur l’environnement peuvent être considérables. La lutte contre ces insectes représente un enjeu très important, en particulier pour la sécurité alimentaire de nombreux pays en développement.
Christophe Kabeya
