Société

Kasaï-Central : Le Gouverneur Martin Kabuya fait face à de nombreuses critiques

Martin Kabuya a été auditionné mardi dernier par la mission déléguée par le Vice Premier ministre en charge de l’Intérieur. Elu gouverneur du Kasaï-Central d’un chevet en avril 2019, ex de l’UDPS, passé à l’AFDC A et au FCC, il est accusé de nombreuses sculptures par ses adversaires locaux, y compris d’actes de violences. Ce qui a poussé le Gouvernement central à envoyer une mission à Kananga sous la houlette de Gilbert Kangonde, Vice Premier Ministre en charge de l’Intérieur.

Le Chef de l’Exécutif du Kasaï-Central est accusé d’avoir passé à tabac un policier de sa garde qui a été ensuite torturé par ses collègues. Le fait a eu lieu un soir pendant qu’un chef coutumier avait rendu visite au gouverneur du Kasaï central. Martin Kabuya voulant lui voir qu’il savait se faire respecter.

Aussitôt appris, le Patron de la territoriale a dépêché une mission pour se rendre compte des allégations diffusées par le policier lui-même qui témoigne et pointe le gouverneur. Cette mission est venue notamment entendre l’accusé. Elle est composée de l’inspecteur général adjoint de la police, du directeur de la territoriale et d’un procureur militaire. Ils ont écouté le gouverneur. Ce dernier n’a pas reconnu les faits et accuse le policier d’être indiscipliné.
Ce n’est pas la première fois que Martin Kabuya soit sur le banc des accusés. Il a été accusé mi-février par 11 députés, qui affirmaient avoir subi des menaces de mort de sa part.

Dans une interview accordée à RFI, Martin Kabuya réfute toutes les accusations portées contre lui. Il dit faire l’objet de montages grossiers de la part des députés qui, selon lui, sont manipulés.

Pour le Gouverneur du Kasaï central, cette attaque est coordonnée par un membre du gouvernement central. Lequel est soupçonné, d’avoir détourné des fonds destinés aux travaux liés au programme d’urgence du président Felix Tshisekedi dans le Kasaï central, s’est-il défendu.

Pour rappel, Martin Kabuya n’est pas le seul gouverneur à entrer en conflit avec les députés provinciaux. Face à cette situation, le président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait demandé aux députés provinciaux ne pas transformer les Assemblées provinciales en lieux de règlements de compte.

Christophe Kabeya

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