Kabinda, une des principales routes à relier les communes de Lingala, Kinshasa et barumbu se trouve actuellement dans un état de délabrement très avancé.
Les rares véhicules qui empruntent encore cette voie, dans son tronçon compris entre les avenues de l’école et plateau, doivent faire preuve de prudence et effectuer des manœuvres délicates pour éviter d’être retenus par une grande flaque d’eau qui s’est formée suite à une déformation de la chaussée.
Les conducteurs doivent impérativement ralentir et manœuvrer habilement pour éviter les endroits très profonds et les pierres qui se cachent dans cette flaque, ce qui rend le trajet sur cette route particulièrement difficile et dangereux, surtout par temps de pluie. Et quand survient une panne, les chauffeurs n’ont pas le choix que de descendre dans cette flaque formée visiblement des eaux sales provenant des caniveaux. Monsieur Belfa, usager de cette route s’interroge: Ceux qui décaissent l’argent pour la réhabilitation de l’avenue Kabinda s’intéressent-ils à savoir à quoi à réellement servi l’argent? Pour lui, Kabinda a connu plusieurs réhabilitations. Mais aucune d’elle n’a permis à la route de tenir près de 3 mois dans un bon état.
A son croisement avec l’avenue Wangata et en d’autres endroits, tant qu’il ne pleut pas abondement, les chauffeurs peuvent au moins voir où ils posent les pneus de leurs véhicules. Hors mis cela, encore une fois la prudence et l’habilité au volant sont de mises.
L’absence du système de signalisation adéquat aggrave la situation, mettant en danger la sécurité des usagers de la route. Cette situation souligne l’importance cruciale d’une part de l’entretien régulier des infrastructures routières et d’autre part, de la qualité de construction et de réparation des routes pour garantir la sécurité et le confort des voyageurs.
Don MOMAT
