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LE TERRITOIRE DE MALEMBA NKULU EST ENTRÉ DANS L’HISTOIRE SANGUINAIRE DU BASSIN DU KONGO ! JUSTIFIANT L’ADAGE  » Jamais deux sans trois !  » Double 30 ans : 1960/1962 – 1992/1993 – 2022/2023

L’artiste, dans une pièce de théâtre en plein télé-dechargement et intitulé  » DITES LEUR ALAFUELE… » Que LIKASI et tous ceux qui ont tué, saccagé, brûlé… Ont payé cash leurs forfaits… La coquette ville est devenue l’ombre d’elle-même…  »

Ne vous en faites pas, on ne se moque pas de Dieu. Qui sème le vent, récolte la tempête.  » Dit-on..  » Que s’est-il réellement passé ? Comment l’homme s’est-il transformé en peu de temps ? Devenir méchant, sanguinaire envers le prochain avec lequel, il n’y a pas longtemps, il vivait en parfaite harmonie ? Plusieurs questions de ce genre – et bien d’autres – avaient été soulevées tout au long de ces 30 ans… Comme en pareilles situations il y a des causes lointaines… « On » a oublié que lors de premières élections municipales de 1957/1958 les Belges avaient prôné la division tribale à Lubumbashi et à Likasi, comme mode de gestion…

« On » a oublié que lors des élections de 1977, les vocables  » Propriétaire et Locataire  » ont été utilisés pour se faire élire, etc. « On » a oublié que l’Eglise catholique locale avait poussé à la révocation tous les coordonnateurs des paroisses non originaires ainsi que certains chefs établissements scolaires dépendants de leur réseau…

« On » a oublié que l’évêque fut démis de ses fonctions en prenant les gants… Bref ! Le décor ayant été planté et entretenu pendant des années, il n’attendait que l’occasion… Et celle-ci fut donnée par des centrales de formes pensées remplies de haine, descendues de Yougoslavie, du Rwanda… Sans transition apparente, le voisin, le collègue de service, le collaborateur, convaincu que cette fois-ci la sécession katangaise réussirait (sic)… Se met à vous répondre de travers, à vous menacer, à élever la voix… L’appât utilisé : l’occupation des fonctions à l’usine, au bureau, au magasin… L’augmentation exponentielle du salaire, les véhicules des fonctions, les missions à l’extérieur, les sorties nocturnes… Bref ! La belle Vie ! Les Voitures de luxe ! Les Villas ! Les Voyages…

Les trois V, symbole du prestige et de la réussite… Et le pas fut franchi… Le Rapport Mapping est explicite à ce sujet… Dans ses mémoires sous presse aux éditions du CEPROLA, l’artiste s’attarde sur du concret pour peindre l’absurdité, la cruauté, l’intolérance, les assassinats, la spoliation… A-t-il été visé personnellement ?… Il épingle trois cas : PRIMO, certains de ses travailleurs de l’usine des fabrications des explosifs de l’AFRIDEX/Likasi/
Kakontwe l’avaient accusé à la direction provinciale de la JUFERI (Jeunesse de l’Union des Fédéralistes, Républicains, Indépendants) de Lubumbashi, de les faire travailler comme à l’époque coloniale ; et qu’il était en plus « tribaliste »…

Un émissaire fut envoyé de Lubumbashi pour enquêter… Le tribalisme fut rejeté/écarté : les deux contremaîtres et quatre de cinq chefs d’équipes, tous des Katangais… SECUNDO : la direction urbaine de la JUFERI/Likasi l’avait accusé de vol d’explosifs et leur envoi à Tshimbulu/Kasaayi occidental (1), enfuis dans les multiples cartons qu’il ne cessait d’expédier par les trains de la SNCC… Lors de la réunion de sécurité de la ville de Likasi, convoquée à ce propos, et en présence du Directeur Administratif et Financier de l’AFRIDEX, le Colonel Nzala, Paix à son âme, et d’un travailleur chargé des Magasins, aucune preuve n’a été fournie. Le Maire de Likasi, KIBAWA Ngoie, Paix à son âme, à la surprise générale, va démontrer – en son ancienne qualité du Commissaire de District de la Lulua à Tshimbulu – que l’artiste est Promoteur du Complexe Scolaire Kenda Bula Bula (où avaient étudié ses deux dernières filles, aujourd’hui âgées de plus de 30 ans) et du Centre Culturel de Tshimbulu pour lesquels il ne lésine aucune dépense depuis 1988… C’est visible… De sa main énergique, le Maire de Likasi balaie tous les propos calomnieux…

De retour à AFRIDEX, le Colonel Nzala ne cache pas sa fierté/sa joie, et contraint le travailleur des Magasins et Membre de la JUFERI de lui en parler…

TERTIO, il ne leur restait qu’une seule option : la destruction de sa maison – sise Route Kambove numéro 49 à Kakontwe – par l’incendie provoqué (essence) suivi de l’assassinat… Programmée une certaine nuit, là aussi le DESTIN en a décidé autrement. En effet ! Les Officiers de la Gendarmerie, habitant Kakontwe et au courant de cette expédition macabre, l’avaient sauvé de la mort certaine en installant les Gendarmes partout en brousse en face de sa maison…

Ce qui avait découragé les assaillants, déjà à pied d’œuvre… Avant de partir en congé les 15/16 MAI 1993 – il ne reviendra plus… L’artiste, dans une ultime adresse à ses collaborateurs immédiats : les deux contremaitres et les quatre de cinq chefs d’équipes – il a répété la phrase usuelle :  » Nous fabriquons des explosifs et des dynamites de manipulation par trop dangereuse, et non des bonbons, des biscuits… Respecter et faire respecter les consignes de sécurité est le devoir numéro un du Responsable…

Loin de moi l’inhumanité, ce qui compte c’est fabriquer les explosifs, dans les conditions optimales de sécurité, tout en préservant la vie d’un être humain, créé à l’image du Créateur, Shakapanga, Mvidie Mukulu, Mungu… Voilà des valeurs auxquelles je crois, et qui m’ont guidé pendant mes dix neuf ans de carrière… Si vous blaguez, si vous recherchez la facilité, les acclamations des foules, vous tuerez vos compatriotes…

Le Créateur nous a gardés jusqu’à présent…. Je vous souhaite une fructueuse carrière…

 » Sept ans plus tard – le 26 octobre 2000 à 13h15′ – une terrible explosion a eu lieu à l’usine, lors de la fabrication des bombes (2) un des contremaîtres, le secrétaire NTAND YAV et quelques-uns de ses travailleurs furent tués… Un lourd bilan ce jour sombre : 21 travailleurs décédés dans des conditions effroyables ! « On » ne s’improvise pas fabricant des explosifs et encore moins des bombes (2)… Que le Seigneur accorde aux uns et aux autres sa grâce ! (1) Les habitants de Tshimbulu peuvent le témoigner, même en silence, que l’artiste n’y a JAMAIS expédié de l’explosif ! Pour des raisons non seulement de DIGNITÉ mais surtout d’HUMANITE, de RESPONSABILITÉ ! Il n’a jamais volé, c’est ce que cela voulait autrement dire. Que le Seigneur en soit glorifié à jamais ! (2)  » Pour tout l’or du Monde, je ne pouvais, en aucun cas, eu égard à l’état permanent d’instabilité de ce produit, accepter que les fameuses bombes soient fabriquées sous ma responsabilité  » Que les habitants de MALEMBA NKULU sachent que le but ultime de notre présence sur Terre est d’aimer et d’être aimé ! Le reste n’est que vanité et payable cash ici-bas !

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