ACTUALITE

Non-respect de la Loi sur la Sous-traitance : Miguel Katemb Kashal poursuit son combat pour l’indépendance économique jusqu’au démantèlement total de tous les contrevenants

Après Kamoa, Sicomines, Kamoto Cooper Company (KCC), c’est le tour de Tenke Fungurume Mining (TFM) de se plier aux contrôles des inspecteurs de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé en République Démocratique du Congo (ARSP). En effet, il n’y a pas du tout de repos pour le Directeur Général de l’ARSP en cette période d’intensification des contrôles. L’infatigable honorable Miguel Katemb Kashal poursuit sans désemparer cette mission de contrôle qu’il supervise personnellement au sein des entreprises principales conformément à la Loi n°17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé et ses mesures d’application dans l’espace Grand Katanga, précisément dans la province du Lualaba. Accompagné d’une forte délégation d’entrepreneurs sur terrain, le patron de l’ARSP a été, le 13 octobre dernier, dans les installations de TFM. Que place, celui qu’on appelle désormais et affectueusement l’avocat des sous-traitants a échangé avec la haute direction de cette joint-venture entre la Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES SA) et le groupe CMOC, actionnaire gérant de TFM, sur le respect de la loi dans ce secteur et ses mesures d’application de manière à faire participer les congolaises et congolais dans la chaîne de valeur des matières premières du pays.

 » Pour cette étape de contrôle dans le Lualaba, je me fais accompagner des entrepreneurs parce que ce sont eux les bénéficiaires de l’action du Président de la République, chef de l’État, qui d’ailleurs l’a dit et souligné que la sous-traitance, c’est le combat pour l’indépendance économique. Pour ce faire, nous avons échangé avec le CEO de TFM. Ils sont prêts à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP et à l’issue de ce contrôle, il y aura des conclusions. Nous appelons tous les congolais à continuer à faire confiance au président de la République qui s’implique autant dans cette lutte acharnée depuis son avènement à la tête du pays  », a déclaré le DG de l’ARSP à l’issue de cette visite de contrôle sous sa supervision.

Les entrepreneurs congolais ont salué de deux mains cette dynamique qui a pour objectif final, la création de la classe moyenne Congolaise et des premiers millionnaires Congolais.

p » C’est une lutte qui demande une forte détermination ! Nous avions essayé cela depuis les années 1994, à la Fédération des entreprises du Congo (FEC), mais il n’y avait pas de soutien politique ! Ma première action était de consulter le Parlement (Ndlr : Assemblée nationale et Sénat) car, les sociétés pétrolières importaient de l’eau à boire ! Puis avec la Mission des Nations-Unies pour la stabilité de la RDC (MONUSCO).

Pendant trois mois, ils avaient affiché leurs appels d’offres, puis … marche arrière. L’article 23 du SOFA leur permettait de tout importer ! Et malgré toutes les plaintes, pas de volonté politique ! Il faut dire que le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a renforcé les dispositions sur la sous-traitance ! Avec le Club BTP et CMA, même les Artisanaux et Metiers participeront à la sous-traitance  », a écrit récemment sur son compte tweeter, l’honorable Jean Bamanisa Saidi, ci-devant Président du Salon de la Construction, du Développement des villes et des Zones économiques spéciales (Expo Béton).

Débuté le lundi 02 octobre 2023, le contrôle des entreprises principales et sous-traitantes œuvrant dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba se poursuit jusqu’au démantèlement total de tous les contrevenants. Les sociétés donneurs d’ordre s’alignent déjà dans cette vision prônée par le président de la République et assignée à l’ARSP que dirige avec maestria le DG Miguel Katemb Kashal.

A la suite du premier contrôle effectué dans la Capitale congolaise, l’ARSP a publié sur son site arsp.cd la liste des 1200 sociétés radiées au marché de la sous-traitance dans la ville province de Kinshasa après le contrôle. Parmi ces sociétés, certaines travaillent dans l’illégalité et les autres se font payer à l’étranger.

Dieudonné Buanali

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top