Les rebelles du M 23 tentent de se redéployer dans le Masisi via le territoire de Rutshuru en vue de lancer de nouveaux assauts. C’est la société civile, Forces Vives, qui sonne l’alarme. Selon elle, (la société civile) au Nord-Kivu, plusieurs hommes entrent, en cachette, dans le territoire de Masisi, avec des bagages. Ces hommes, suspectés d’appartenir au mouvement M 23, auraient l’intention de s’attaquer à l’armée régulière et aux groupes d’autodéfense. Selon un communiqué rendu public mercredi 20 septembre, « de nouvelles vagues des terroristes prendraient plusieurs directions en territoire de Masisi dont les axes Busumba, kibarizo, burungu, kilalirwe, karenga… »
La société civile croit savoir que ces hommes font partie du M 23 et auraient été bénéficiaires de différentes formations accélérées en catimini. La société civile recommande la vigilance à l’ensemble de la population et demande aux Congolais du Nord-Kivu de dénoncer tout mouvement suspect.
La société civile exhorte également le
Gouvernement Congolais, à travers ses services spécialisés, « de repenser rapidement les stratégies en mettant en place les voies nécessaires capables de contenir l’ennemi et le mettre hors du territoire congolais sans aucune forme de procès ».
La société civile ( Les Forces Vives) appelle également la communauté Internationale à fixer « une attention objective sur le chaos infligé à la RDC par les rebelles soutenu par le Rwanda ».
Les forces vives du Nord-Kivu renseignent, qu’actuellement, les populations civiles de Busumba et Bashali, deux villages du Masisi, sont prises au piège après de violents combats qui ont opposé les rebelles aux groupes d’autodéfense, deux jours auparavant.
Ces combats ont causé beaucoup des dégâts et le pillage des biens des privés.
Patrick Ilunga
