Le gouvernement paiera 58 000 nouvelles unités sur les 144 000 enseignants répertoriés à travers le pays dejà au cours du dernier trimestre du Budget 2020 en dépit de la situation difficile des finances publiques. Cette affirmation a été donnée par le Vice-premier ministre, ministre du Budget, Jean Baudouin Mayo, à l’issue d’une reunion avec Willy Bakonga, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique et avec les experts du secteur de l’enseignement.
Selon le Vice-premier ministre en charge du Budget, le gouvernement s’est investi pour assurer la paie des salaires des enseignants, ce qu’on appelait les « non-payees, NP ». Au total, 135 000 NP ont été payés pour l’exercice budgetaire en cours.
Mais il restait le cas des enseignants Nouvelles Unités. Selon les chiffres donnés par les experts du ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, ils sont au nombre de 144 000 répertoriés à travers toute la RDC.
Citant une instruction du premier ministre Ilunga Ilunkamba, Jean-Baudouin Mayo a assuré que le chef du Gouvernement a demandé au ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, ainsi qu’à lui-même d’examiner la question afin de trouver une solution, dans le cadre de la gratuité de l’Enseignement de base, initiee par le president Felix Tshisekedi.
Des experts se sont attelés et un rapport a été fait au ministre Willy Bakonga, numéro 1 du secteur de l’Enseignement de base et au vice-premier ministre en charge du Budget. Au sortir de la réunion, Jean-Baudouin Mayo a fait savoir que 58 000 enseignants dits nouvelles unités seront payés par le gouvernement, sur le 144 000 que compte la RDC dans le secteur de l’enseignement de base.
Pour le vice-premier ministre, ministre du Budget ceci est en réalité une prouesse se la part de l’exécutif national au regard de situation des finances publiques et au regard des contraintes imposées par la pandémie de Coronavirus sur l’économie Congolaise et toutes les économies du monde.
Maître Mayo ajoute que le gouvernement ne pouvait pas prendre tout le monde en compte pour le troisième trimestre de 2020. Mais l’exécutif devra se résoudre à satisfaire tout le monde dans les prochains jours, « parce que c’est cela la détermination du chef de l’État. Cela se fera peut-être par palier, mais le gouvernement ne va se dérober devant cette responsabilité-là », a souligné le Vice-premier ministre du Budget.
Patrick Ilunga
