C’est le mercredi 20 décembre dernier que les congolais ont participé aux élections législatives nationales. Les résultats provisoires publiés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) montrent l’arrivée en tête des candidats du présidentiel, Union pour la Démocratie et le Progrès Social. D’après ces résultats, les partis dirigés par certains des alliés de Félix Tshisekedi ont également remporté plusieurs sièges. Il faut souligner que c’était une première pour le parti présidentiel d’obtenir ce score depuis le deuxième cycle électoral de 2023.
D’après la CENII, l’UDPS a remporté 69 sièges, contre 35 lors des élections de 2018, selon les résultats préliminaires. Avec cette position, Félix Tshisekedi pourrait être en mesure de pouvoir obtenir la coalition au pouvoir en vue dobtenir une majorité parlementaire nécessaire afin de nommer un nouveau gouvernement. Par ailleurs, les résultats provisoires annoncés tôt dimanche par la Commission électorale nationale renseignent que les formations politiques dirigés par certains des alliés de Félix Tshisekedi ont également remporté plusieurs sièges.
Pour rappel, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a confirmé mardi dernier la réélection haut la main de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre, avec plus de 73 % des voix, après avoir rejeté une requête d’un candidat à l’élection. Selon les résultats définitifs proclamés en audience publique par la Cour, le président sortant, au pouvoir depuis janvier 2019, gagne même un dixième de point, à 73,47 %, par rapport aux chiffres provisoires annoncés le 31 décembre par la commission électorale (Céni), qui lui attribuaient 73,34 % des voix.
Pour parvenir à ce résultat, la Cour constitutionnelle a retranché des scores des 26 candidats à la présidentielle les suffrages enregistrés dans deux circonscriptions où la Céni a annulé les élections générales pour cause de fraudes diverses. En même temps, le 5 janvier, la Céni avait annulé les votes pour 82 candidats.
Un quadruple scrutin – présidentielle, législatives, provinciales et locales – était organisé le 20 décembre mais avait été prolongé d’au moins une journée pour cause de multiples problèmes logistiques. Les partis d’opposition et les observateurs indépendants ont fait part de leurs préoccupations concernant un manque de transparence en raison notamment des conditions dans lesquelles se sont déroulées les élections.
Djodjo Mulamba
