Le ministre des mines Willy Kitobo sollicite l’accompagnement des médias pour faciliter la compréhension et la meilleure application du code minier de 2018. Assisté par différents responsables du secteur minier, le ministre des mines a tenu un point de presse samedi 27 juin dernier à Kinshasa, au cours duquel il a fait savoir aux professionnels des médias que leur accompagnement pour la vulgarisation du principal texte qui régit le secteur des mines en RDC est nécessaire. Le ministre des mines a fait savoir qu’il est mise en place une campagne de vulgarisation du code minier qui durera au moins deux mois.
Le professeur Willy Kitobo a rappelé les objectifs de cette campagne, dont le premier volet avait été lancé en novembre 2019 par lui-même. Le but est qu’à termes, toutes les prenantes du secteur minier et l’opinion publique soient amenées à une compréhension sans ambiguïté de la nouvelle loi pour une meilleure manière de se l’approprier, dans toutes ses dispositions. Hormis le code minier, le professeur Willy Kitobo exhorte les uns et les autres à s’imprégner également du règlement minier, lequel constitue les mesures d’application du code minier de 2018 pour une bonne exploitation et gestion des ressources minérales.
Pour ce faire, Willy Kitobo a aussi annoncé aux représentants des différentes maisons de presse, que la semaine prochaine, il sera organisé un vernissage du Code Minier ‘annoté », afin de faciliter la compréhension des acteurs de ce secteur sur l’idée du législateur sur le code minier promulgué il y a de cela deux ans.
Il faut ajouter aussi que le Code Minier « annoté » se veut un ouvrage pédagogique qui se fait un point d’honneur d’expliciter
certains points importants tels que la gestion du domaine minier, la gestion des titres miniers, le régime minier, fiscal et douanier, le rôle des intervenants dans l’administration du nouveau Code Minier.
Pour clore son propos le patron des Mines a fait savoir que la vulgarisation va aider à avoir un même langage pour essayer de rééquilibrer les débats afin d’avoir une loi minière « gagnant-gagnant ».
Blandine Bampala
