La cité de Mweso, dans le Masisi, au Nord-Kivu est encore sous le choc, après la mort tragique de 19 personnes à la suite des bombardements. L’armée Congolaise accuse le M23 d’avoir visé des civils après une défaite face aux FARDC. Selon le communiqué de l’armée Congolaise, 27 autres personnes ont été blessées dans ces bombardements.
Après des combats qui ont éclaté depuis la nuit de lundi, l’armée Congolaise affirme que « les rebelles ayant constaté la perte du contrôle de la cité de Mweso, ont dans leur fuite largué à l’aveuglette des bombes au mortier 120 orientées dans la dite cité, causant ainsi la mort de 19 personnes et 27 blessés parmi les civiles innocents ». Le communiqué des FARDC a été signé par le Lieutenant colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée Congolaise dans le Nord-Kivu. D’autres sources au Nord-Kivu parlent déjà de 20 morts.
Dans les réseaux sociaux, les images violentes des corps brûlés sont devenus virales.
La guerre au Kivu entre les FARDC et le M23 continue, provoquant des déplacements massifs des populations. Selon les Nations Unies, sur l’ensemble de la république démocratique du Congo, près de 7 millions des Congolais ont déjà fui leurs villages à cause de l’insécurité des groupes armés et des combats.
Patrick Ilunga
