Tout a commencé en prélude de cette visite lorsque le speaker de l’assemblée nationale avait reçu en audience l’ambassadeur français en République démocratique du Congo. Attentionné par l’évolution de la situation sécuritaire à l’Est, Christophe Mboso avait fait savoir au diplomate français les attentes de la population congolaise sur la visite du président Macron au Congo-Kinshasa. Ce, avant de rappeler à l’opinion les relations que les deux pays entretiennent.
« Je dois dire à tous les compatriotes que la France a toujours été un partenaire traditionnel de la RDC… Nous avons parlé de tous les sujets, même des sujets pour lesquels notre peuple est mécontent. Nous devons maintenant travailler sur base de ce qui s’est passé de bien et de mauvais. Nous devrions construire l’avenir… La France vient en RDC pour mettre en place une nouvelle coopération stratégique. Nous devons laisser tomber le passé même si nous devons être prudent pour l’avenir, » notait Christophe Mboso au sortir de l’audience.
Une communication sage tenue au moment où une frange de l’opinion congolaise contestait avec énergie l’arrivée d’Emmanuel Macron en RDC.
S’inscrivant dans la logique de l’intérêt général, le patriarche a eu un œil sur la coopération économique qui se renforce à nouveau entre les deux.
La signature des contrats d’un partenariat économique gagnant- gagnant entre la délégation française conduite par son président et la RDC en est la preuve.
Devant les parlementaires français
En équipe d’avance, une délégation des parlementaires français composée d’un sénateur et un député a été également reçue en audience par le patron de la chambre basse du parlement.
Soucieux de la pacification de son pays, Christophe Mboso s’est, comme le Président de la République Félix Tshisekedi, montré courageux mais surtout pas hypocrite.
Il a, à l’occasion, rappelé à ses hôtes les attentes de la population congolaise en rapport avec la visite du Président français à Kinshasa. En toute franchise, il fait savoir à ces parlementaires français que la population congolaise considère la France comme le pays qui soutient le Rwanda, le pays agresseur de la RDC.
» Nous avons eu des échanges francs et avons rappelé à nos collègues que la population congolaise considère la France comme le pays qui soutient le Rwanda, pays agresseur de la RDC et qui demeure le principal soutien au mouvement terroriste du M23.
La population congolaise dans son ensemble veut la paix dans la partie Est de notre pays et que la France arrête d’apporter son soutien au régime criminel de Paul Kagame » a martelé Christophe Mboso.
Il est imprerieux de savoir qu’en sa qualité du président de la représentation nationale et gardien du bien être collectif, le discours de Christophe Mboso ne devra pas répondre à la clameur publique. Il est appelé comme homme d’État à faire preuve de tact, c’est-à-dire toujours faire usage de la sagesse diplomatique lorsqu’il s’agit de traiter les affaires d’État.
Cellcom. politique P.A.N C. MBOSO
