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7ème édition de l’Alternative Mining Indaba RDC : Les participants unanimes à la gestion intelligente et efficace de la transition énergétique

Gérer efficacement et intelligemment la transition énergétique, lutter contre la corruption, renforcer la justice et encadrer les exploitants miniers artisanaux, telles sont les solutions proposées par les participants à la 7ème édition de l’Alternative Mining Indaba République Démocratique du Congo (AMI RDC) qui a eu lieu du 26 au 27 septembre 2023 à Kinshasa, capitale de la RDC. Organisé par SARW (Surveillance des Ressources de l’Afrique Australe) en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, cet événement a été placé sous le thème « promotion de la bonne gouvernance et mobilisation des recettes du secteur minier dans le contexte de la transition énergétique en RDC ». Cet événement a réuni des autorités politiques, chefs d’entreprises, acteurs de la société civile, professionnels des médias et d’autres invités. Mais il faut donc souligner que ces assises ont permis aux participants de réfléchir de manière approfondie et proposer des pistes des solutions devant favoriser la promotion de la bonne gouvernance et la mobilisation des recettes accrues du secteur des mines.

De ce forum, il ressort que la RDC va sûrement vers la transition énergétique et elle possède une opportunité importante tant pour elle-même que pour le monde entier avec plus de 60% de réserve de cobalt et avec une dotation en lithium et des indices sérieux de nickel. Donc, le pays se retrouverait au centre de la transition énergétique. Mais pour Georges Bokundu, Directeur des programmes de SARW RDC, il faut relever les défis de ces opportunités.

« C’est ainsi qu’on a parlé de la lutte contre la corruption. Si on ne lutte pas contre ce fléau, la transition va passer. Comme on l’a dit, c’est passagère. La transition va passer et on ne va pas tirer profit », a-t-il soutenu tout soulignant que « si on continue seulement avec l’exportation de brut et de concentré et on ne sait pas mettre en valeur dans notre pays, on continuera à garder ce standing bas et on n’ira pas jusqu’où on attend la RDC ».

L’autre point qui a été au cœur de ces échanges à AMI RDC, c’est la fabrication des batteries et véhicules électriques. Par rapport à ce sujet, des panélistes ont présentés des exposés très intéressants. Pour le panéliste Jean Marie Kanda, Professeur des universités et membre du Conseil Congolais de la Batterie (CCB), la RDC de sa part sa dotation minérale doit travailler et profiter de la question de la transition énergétique pour essayer de développer une chaîne des valeurs des batteries.

« Donc aujourd’hui, discuter sur le potentiel dont dispose la RDC et sur l’ambition qu’elle porte pour la fabrication des batteries électriques est un élément crucial qui a été porté à la discussion de ses assises », a-t-il évoqué tout en soutenant que la RDC a déjà pris conscience de sa transition énergétique en termes de forêt et de sa dotation minérale pour participer. Pour s’en convaincre, la pays a déjà mis en place un Conseil Congolais de la Batterie (CCB) au niveau du ministère de l’environnement et développement durable. Plusieurs initiatives sont prises.

Au-delà de cela, la recherche et la formation sont prises en compte au travers le Centre d’Excellence pour les Batteries. Les ministères des mines, de l’industrie travaillent conjointement pour que la voix de la RDC comme pays-solution soit portée sur la scène internationale afin de recouvrer les droits et aussi à faire valoir ce que la RDC doit apporte comme contribution sur cette question là.

Pour aboutir à la fabrication des batteries électriques, il convient de définir un planning correct. Si tout est bien planifié, la RDC fabriquera des batteries et véhicules électriques et elle pourra beaucoup gagner. « Lorsque le pays gagne, c’est le changement de son économie. Pour ce faire, il faut une intelligence qui pousse les autorités les plus élevées du pays à bien mettre en place une stratégie très critique devant montrer la direction à suivre pour aboutir à ce résultat », a appuyé Maître Georges Bokundu.

Bien que la problématique de l’exploitation minière industrielle et artisanale a été aussu abordé mais le fond du problème est la gestion la transition énergétique par la RDC. Plusieurs recommandations ont été formulés mieux résoudre ce problème. Selon Maitre Bokundu, ces recommandations seront disséminer et des articles scientifiques sur chaque recommandation importante seront publiés, car le rôle de la société civile est de fournir des recommandations pour que les autorités politiques puissent les accréditer et les mettre sous des décisions.
Pour réussir une gestion efficace de la transition énergétique, il faut que tous les congolais puissent s’impliquer et mener une lutte pour diminuer sensiblement la corruption en RDC. Dans cette situation, la justice a aussi un rôle majeur à jouer. Toutefois, les acteurs de la société civile restent convaincus que les politiques écoutent et font toujours quelques choses, car il y a toujours des actes qui sont pris après sans faire allusion aux recommandations de la société civile.

Djodjo Mulamba

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