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Agression du Président de l’Autorité de Régulation à Paris : Gaby Kuba et l’UNPC réclament justice pour Bosembe et le renvoi immédiat des auteurs vers la RDC

Le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication en République Démocratique du Congo (CSAC), Monsieur Christian Bosembe Lokando, a été agressé, le samedi 01 avril 2023, à l’hôtel où il avait pris ses quartiers par des personnes bien identifiées sur les images qui circulent sur la toile. A ce propos, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), ayant appris avec consternation la nouvelle faisant état de l’agression du Président de l’Autorité de régulation du secteur de l’Audiovisuel et de la Communication, condamne fermement ces actes de barbarie et d’intolérance qui ne se

justifient par aucun prétexte, surtout pas au nom ni de la démocratie, ni de la
liberté d’expression ou d’opinion.

 » Ces actes posés par ces bandits doivent être
sévèrement réprimés  ». Lit-on dans le dernier communiqué de presse (Cfr. n°005/UNPC/BE/MS/JZW/2023 du 03 avril 2023) dont une copie est parvenue à Géopolis Hebdo. Par la même occasion,  » l’UNPC apporte son soutien et sa solidarité indéfectible au Président Christian Bosembe ainsi qu’à toute l’équipe du CSAC et s’associe également à la volonté et aux démarches du Gouvernement congolais de mener des enquêtes en collaboration avec les autorités françaises afin que ces délinquants soient identifiés et extradés immédiatement au pays pour y être jugés  ».

 » Au nom de l’Union Nationale de la Presse du Congo et au mien propre, je condamne fermement l’agression sauvage de Christian
Bosembe Lokando, président du CSAC ce week-end à Paris  ». A écrit sur compte twitter le Président Gaby Kuba Bekanga, un réseau social très prisé par les politiques. Avant de réclamer aussi comme l’ensemble de la corporation  » la justice et le renvoi immédiat des auteurs de cette barbarie inouïe vers la RDC  ».

Il sied de rappeler que cette méthode détestable de combat sans éthique a été longtemps utilisée contre les Kabilistes et encouragé par les fédérations des partis d’opposition au sein de la diaspora. A l’époque, elle arrangeait bien les bénéficiaires et certains d’entre eux étaient tous contents lorsque Léon Kengo wa Dondo, à l’époque Président du Sénat, et She Okitundu, Sénateur de son état et l’un des membres influents du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, parti cher au Président Joseph Kabila Kabange), étaient agressés.

Selon une certaine opinion, notre frère et confrère Christian Bosembe devenu Président du CSAC, a été victime d’un model de combat non démocratique qu’on a créé et toléré dans la diaspora pendant longtemps. Il est venu le moment d’arrêter avec cette méthode d’outre-tombe d’indignation sélective qui caractérise si souvent certains Congolais ayant choisi la France, la Belgique, les États-Unis d’Amérique, le Canada ou encore l’Afrique du Sud comme leurs secondes patries. Le mal ne doit pas devenir le bien quand ça nous arrange. Le mal reste un mal. Surtout, celui fait à autrui, à un innocent de surcroît chef d’une institution citoyenne ayant rang de ministre. Ce mal ne demande-t-il pas réparation, emprisonnement, payements des domages et intérêts ? Justice pour Bosembe.

Dieudonné Buanali

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