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Après cinq années de recherche infructueuse. : Les indices de présence de buffles de forêt suscitent l’espoir à Yangambi

Des scientifiques ont capturé des images de pièges photographiques indiquant le rétablissement probable des populations de buffles de forêt dans la réserve, après cinq années de recherche infructueuse. Annonce faite par le site d’informations Forestsnews@cifor-icraf.org. Aucune preuve de la présence de l’espèce de buffle n’a été trouvée au cours des cinq années de suivi, même si quelques chasseurs ont mentionné que des buffles isolés pouvaient traverser la rivière Aruwimi et entrer dans la réserve de biosphère de Yangambi. Selon Mme Van Vliet, il s’agit de la voie la plus probable pour pénétrer dans la réserve. L’équipe du projet CIFOR-ICRAF est en train de repenser des stratégies efficaces pour assurer la croissance des populations de ces espèces et également gérer les conflits homme-faune qui pourraient survenir lorsque des espèces de mammifères terrestres coexistent avec l’activité humaine dans la région.

Les pièges photographiques sont utilisés par les scientifiques en écologie et en conservation depuis des décennies. Aujourd’hui, cette technologie est un outil largement utilisé qui aide les scientifiques à comprendre les espèces et à améliorer leur suivi et leur conservation.

En République Démocratique du Congo, en particulier autour de la réserve de biosphère de Yangambi, les pièges photographiques ont permis d’identifier – et de capturer des preuves directes – de diverses espèces protégées ou vulnérables, notamment les chimpanzés en voie de disparition, trois espèces de pangolins et le macroscélide tacheté. La découverte de ces espèces est tout à fait conforme aux impacts attendus du projet FORETS II, qui comprend l’amélioration de la gestion de la réserve de biosphère de Yangambi et la réduction de la perte de biodiversité végétale et animale dans la région.

Il sied de noter que FORETS II est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par CIFOR-ICRAF dans le paysage de Yangambi, dans la province de la Tshopo, en RDC. Le projet, qui en est à sa deuxième phase, permet aux décideurs politiques, aux bailleurs de fonds et aux communautés de mieux comprendre la contribution des forêts aux économies locales, à la santé et au bien-être, ainsi qu’à la biodiversité régionale, grâce à la conservation et à l’utilisation durable des services écosystémiques.

Dieudonné Buanali

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