Economie

Conjoncture économique de la RDC L’économie congolaise engluée dans la régression

Selon la note de conjoncture de la banque centrale du Congo, le volume des échanges entre la République démocratique du Congo et le reste du monde a régressé de 29,94 % en janvier 2024 par rapport à la période correspondante de 2023.

Par contre, la Balance commerciale a affiché un excédent de 1.544,31 millions USD en janvier 2024, découlant des exportations de l’ordre de 2 milliards 303,66 millions USD contre des importations estimées à 759,35 millions USD.

A la même période en 2023, la balance commerciale de la RDC avait affiché un déficit de 230,40 millions USD. Rapproché au PIB (Produit intérieur Brut), cet excédent de la balance commerciale de janvier 2024 représente 2,17 % contre 0,35 % une année plus tôt.

Les dépôts à la banque en baisse

A fin janvier 2024, des dépôts de la clientèle, dans le bilan consolidé du secteur bancaire, se sont situés à 11.980,3 millions USD, traduisant une baisse mensuelle de 0,45 %, renseigne la Banque centrale du Congo dans sa note de conjoncture.

La structure de dépôts a été principalement dominée par les dépôts des ménages, des entreprises privées et ceux des entreprises publiques qui ont représenté respectivement 34,2 % ; 32,5 % et 11,0 % du total, suivis de ceux des petites et moyennes entreprises, des ISBLM et de l’Administration publique.

De même, les crédits bruts affichent une régression mensuelle de 0,71 %, pour s’établir à 7.226,4 millions USD contre un niveau de 7.278,69 millions à fin décembre 2023. Cette situation résulte principalement des crédits octroyés aux entreprises privées, ménages et aux petites et moyennes entreprises. Quant à la ventilation par monnaie, les crédits restent dominés par ceux en devise.

1.425,2 USD des recettes mobilisées

D’après le tableau de suivi de la situation financière de l’État produit par la Banque Centrale du Congo, les recettes de l’Etat ont atteint 1.425,2 milliards de CDF. A la période indiquée, les régies financières ont mobilisé un import de 1.006,8 milliards de CDF dont la contribution de la DGI (Direction Générale des Impots) a été significative, soit 534,9 milliards. Les deux autres régies, la DGDA et la DGRAD, ont recouvré chacune 339,9 milliards de CDF et 132,1 milliards.

S’agissant des dépenses, les décaissements se sont établis à 1.482,2 milliards de CDF. L’analyse par poste révèle que les frais de fonctionnement des institutions et ministères ainsi que les rémunérations ont consommé 456,6 milliards de CDF et 362,1 milliards.

Établi pour le mois de février en cours, le plan de trésorerie prévisionnel prévoit la réalisation des recettes publiques pour un montant total de 1.300,9 milliards de CDF, ainsi que des dépenses à engager estimées à 1.301,8 milliards de CDF. En cumul annuel, au 23 février 2024, les recettes de l’État se sont élevées à 3.526,6 milliards de CDF, alors que les dépenses se sont chiffrées à 3.560,6 milliards de CDF.

Djodjo Mulamba

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