Le président de la Fédération Congolaise de Tennis, Georges Koshi Gimeya, a, au cours d’une interview exclusive accordée au tri-hebdomadaire Géopolis Hebdo, le vendredi dernier, annoncé le début de la 9ème édition de la coupe du Congo de la spécialité pour le mercredi 22 février prochain. L’édition 2023 va se dérouler dans la capitale congolaise pour des raisons évidentes. » La Coupe du Congo sera organisée officiellement du 22 au 28 février de l’année en cours dans les deux versions (Messieurs et Dames). Cette compétition se déroulera au Cercle de Kinshasa qui est le sanctuaire du tennis mais aussi au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa où se joueront les finales comme ce fût le cas l’année passée « , a déclaré d’entrée de jeu le Président de la Fédération congolaise de tennis.
Combien d’athlètes prendront part à cette compétition ? A cette question de la presse, le Président Georges Koshi a répondu en ces termes : » Jusque-là, nous ne connaissons pas encore le nombre exact d’athlètes qui y participeront. Mais, nous avons besoin de quatre (4) joueurs par catégorie dans les provinces, ententes ou ligues sauf Kinshasa qui en mettra huit (8). Nous avons la catégorie Seniors Hommes et Dames ainsi que ceux de 14 ans et moins. Nous connaîtrons sûrement le nombre d’athlètes d’ici le 16 ou le 18 février mais d’ores et déjà, nous aurons une soixantaine d’athlètes « . Il a clôt ses propos en rappelant que la coupe du Congo de Tennis est la compétition d’élite qui rassemble les meilleurs joueurs des ententes et ligues du pays : » Ce sont donc les meilleurs athlètes issus des ententes et des ligues qui sont sélectionnés afin de disputer l’élite de leur compétition à savoir : la Coupe du Congo », a martelé le Président Georges Koshi.
Le Ministre national des Sports, Serge Chembo Nkonde, et le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge sont appelés à mettre des moyens conséquents pour faciliter aux athlètes qui ont déjà débuté les préparatifs à bien représenter leurs ententes et ligues provinciales lors de ce grand rendez-vous national de la petite balle jaune. Pourquoi ne pas leur doter des infrastructures sportives dignes de ce nom pour la bonne pratique de ce sport et surtout, pour l’encadrement de la jeunesse, avenir de la nation. » Quand le pied va, tout va. Quand les infrastructures sont parfaites, le pays est développé », une phrase devenue une idée-force pour l’actuelle cheville ouvrière du ministère des Infrastructures et Travaux Publics, Georges Koshi, qui ne ménage aucun effort pour le développement du Tennis en RDC. Les ministres provinciaux des Sports et les Chefs des Exécutifs provinciaux sont invités aussi à emboîter le pas aux précités, y compris les mécènes, sponsors, amis et amoureux du Tennis, car cette compétition incarne une nouvelle page de l’avenir du Sport en RDC, et notamment auprès de la jeunesse. Elle est l’âme du peuple Congolais et la relève de toute une génération, son épanouissement doit être donc au cœur des priorités politiques et sociales.
Il sied de noter que le Tennis, discipline importée par les colons belges, est un sport de raquette qui oppose soit deux joueurs (on parle alors de jeu en simple) soit quatre joueurs qui forment deux équipes de deux (on parle alors de jeu en double). Les joueurs utilisent une raquette cordée verticalement et horizontalement (en tamis) à une tension variant avec la puissance ou l’effet que l’on veut obtenir. Cette raquette, dont les matériaux peuvent varier, sert à frapper une balle en caoutchouc, remplie d’air et recouverte de feutre. Le but du jeu est de frapper la balle de telle sorte que l’adversaire ne puisse la remettre dans les limites du terrain, soit en marquant le point en mettant l’adversaire hors de portée de la balle, soit en l’obligeant à commettre une faute (si sa balle ne retombe pas dans les limites du court, ou si elle ne passe pas le filet).
En RDC, la Fédération Congolaise de Tennis en est l’organe technique pour l’organisation des compétitions sportives de la spécialité. Sur le plan mondial, c’est la Fédération internationale de Tennis (FIT), fondée le 1er mars 1913. Le Tennis est devenu sport olympique en 1896 avant d’être retiré de la liste par le Comité international olympique (C.I.O.) en 1924. Il a été réintroduit sur la liste depuis 1988. L’Europe est le continent qui dispose de trente-huit mille (38 000) clubs. Le nombre de joueurs licenciés dépasse la barre de dix (10) millions. En Afrique, voire même en RDC, les statistiques ne sont pas encore disponibles. Ce à quoi s’emploie le Président de la Fédération pour mettre en place une véritable administration de Tennis. L’Ingénieur Georges Koshi ne dort pas sur ses lauriers. Depuis son avènement en Juillet 2019 à la tête de la Fédération, la RDC est classée désormais dans la Zone B.
Blessed Kuzola et Emmy Kabeya
