Il est au poste le plus convoité de la république, mais aussi le plus ingrat car il fait le lit sur lequel se construit le mandat, mais il doit payer si la rivière déborde. Voilà ce poste de Premier ministre qui a pendant longtemps été l’apanage des hommes d’exception au caractère trempé, parfois dans une dose de conflictualité. Une certaine culture politique s’étant installée véhiculant l’Idée répandue que le premier ministre était un fusible permanent pouvant servir de soupape de sécurité au chef de l’état.
Force est de reconnaître que cette idée était faible car ceux qui l’ont propagé ne connaissaient pas Félix Antoine Tshisekedi, président démocrate, respectueux des procédures et surtout des attributions des autres institutions. N’est-il pas l’un des héritiers du combat pour l’état de droit ? Ils ne connaissaient pas aussi Sama Lukonde , un homme politique lucide , conscient de ses responsabilités et ayant accepté de travailler dans les limites strictes de ses attributions comme chef du gouvernement sous la houlette du président de la république . La perception du pouvoir étant convergente entre ces deux personnalités, les chances de voir des dossiers aboutir furent augmentées.
Ce Mariage de conviction et surtout la capacité de synthèse du premier ministre sont les facteurs clés qui ont permis d’aboutir à des résultats importants malgré un contexte récessif et fantasque ou jamais on a vu les ennemis de la république se mobilisé autant. Comment réaliser dans ces conditions les objectifs signifiés de sa gouvernance au même moment que la guerre d’agression s imposé à eux ?
Sama lukonde et son gouvernement ont su compartimenter les priorités et ne se
Sont pas enfoncés dans le prétexte de la guerre pour échapper à d’autres responsabilités régaliennes. Ainsi c’est pendant cette période difficile que le programme des 145 territoires est lancé, c’est pendant cette période qu’il décide de financer le processus électoral, de renforcer le programme de la gratuité de l’école primaire , de donner une impulsion à la fonction publique par un rajeunissement et une mise à la retraite des plus méritants . Comment ne pas saluer ces performances budgétaires avec une augmentation des recettes qui ne pouvait même pas apparaître dans les rêves des meilleurs économistes de la république. Et pour cause un effort concerté entre Les deux responsables de l’Exécutif de laisser le contrôle de faire et la justice agit sur le microscope d’état. Il faut revenir au début pour se rendre compte de l’immense travail qu’il a accompli. On se souvient qu’en tant que formateur, il a eu pour premières tâches de :
Mener les consultations, Former le Gouvernement, Élaborer le Programme du Gouvernement, et le Présenter devant l’AN pour approbation et investiture.
Missions qu’il a accomplies avec rigueur et en temps record conformément aux orientations du Président de la République.
sama lukonde que l’on n’avait pas soupçonné de posséder autant d’atouts a pu réussir à Coordonner et piloter l’action gouvernementale pour la mise en œuvre du programme approuvé par la majorité. Ceux qui le fréquentent ont compris que le leadership n’était forcément pas dans le déploiement des muscles en imposant systématiquement son avis du fait de sa préséance, mais c’est plutôt un usage rationnel des atouts à sa disposition pour que chacun fasse ce qu’il doit faire. Combien des ministres se sont sentis honorés de l’appui du PM dans des dossiers alors que le résultat dès le début était celui voulu par lui.
En deux ans d’exercice du pouvoir Sama lukonde a battu en brèche certains mythes notamment celui d’un poste conflictuel et d’une gouvernance d’emprunt. Il a prouvé par la force du travail, de la rigueur et de la détermination que le gouvernement était avant tout une question d’équipe et que le
Capitaine devait encourager les joueurs de donner le meilleur d’eux-mêmes. Il a prouvé qu’il est possible qu’un chef d’état respecte son premier ministre et que la morale république au plus haut niveau soit respectée.
Robert tanzey
