Editorial

Editorial : PREMIER MINISTRE FEMME ? ET ALORS

Sans doute le climat s’y prête et le temps est favorable, plusieurs réflexions sont menées dans les salons huppées proches des cercles de décision et du pouvoir pour se convaincre que le moment est venu pour nommer à la primature une femme . Cette décision qu’il faut éloigner des fantasmes mais la reprocher d’une rationalité politique réelle serait sur la table du président en examen et ce, de manière sérieuse . Le champion de la masculinité ferait ainsi une pierre trois coups en envoyant aux femmes un signal plus que fort de son engagement de campagne et de son attachement à la promotion du genre.

Par cette décision, il va obtenir l’accalmie en renvoyant dos à dos les hommes puissants déjà installés dans cette option comme un acquis. Tous proches de lui, ils sont prêts à se déchirer quitte à mettre en mal la famille politique s’ils n’obtiennent gain de cause . Enfin par cette décision, il va envoyer aux femmes un signal fort pour la reconnaissance d’état de leur capacité à gouverner. Dans une situation sociale aussi délétère et face à l’exigence de la réduction du train de vie des institutions qui plus qu’une femme pour recarder la gabegie et arrêter les coulages des recettes et le détournement des deniers publics .

S’il est admis que la femme congolaise peut accéder comme son collègue homme à ce poste de responsabilité, il reste néanmoins à trouver la perle rare pour accomplir cette mission historique. Plusieurs noms circulent et l’on se rend compte que plus d’une congolaise remplissent ces critères et sont pourvues des talents de ce leadership pour conduire le gouvernement. La tentation est grande de choisir une femme encore faut il être convaincu de sa personnalité et de son art de navigation politique. Le chef de l’État ne serait pas défavorable à cette option qui reste à côté des autres sur sa table.

Geopolis hebdo

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