Politique

Élections 2023 : L’ECIDE n’a pas quitté le processus électoral en cours, dixit Faustin Kwakwa

Après la sortie médiatique de Martin Fayulu, déclarant son refus et de son parti politique Engagement Citoyen pour le développement (ECIDE), de déposer les candidatures à tous les niveaux avec ce fichier électoral de la CENI qui a conduit à la loi sur la réapparition des sièges promulguée par le chef de l’Etat, plusieurs thèses se développent dans l’opinion, notamment un quelconque retrait de l’ECIDE du processus électoral en cours. Pour élaguer tout malentendu, la rédaction de Géopolis a rencontré le Secrétaire général adjoint à l’ECIDE, Faustin Kwakwa qui explique la pensée de son parti politique exprimée par son président.

Selon le Secrétaire Général adjoint du parti de Fayulu, l’ECIDE n’a pas quitté le processus électoral. « Nous nous sommes préparés en conséquence pour ces élections, avec un programme de campagne, consigné dans ce que nous appelons le manifeste de Kisangani, et aujourd’hui le problème est que depuis les choses ont commencé, nous avons depuis la mise sur pied de la Cour Constitutionnelle, du bureau de la CENI, la publication de la Loi électorale, et même le déroulement de l’enrôlement, beaucoup d’irrégularités et beaucoup de choses qui ont été faites en l’encontre de la loi entant que tel. Et nous avons demandé à chaque niveau qu’on puisse revoir celà, mais personne ne nous a entendu. Aujourd’hui on vient de publier le fichier électoral issu de l’enrôlement qui était très très accompagné d’irrégularités, et le fichier lui-même est aussi plein des choses floues que personne ne sait son contenu.»

Voilà pourquoi nous, nous disons, poursuit Faustin Kwakwa, « tant que, parce que ça il faut le retenir, le fichier électoral ne sera pas sérieusement audité par un organisme extérieur outillé en la matière avec une reconnaissance internationale, nous n’allons pas déposer les candidatures. Voilà ce qui a été dit. Donc ce n’est pas que nous quittons, nous sommes dans le processus, » a-t-il dit.
Pour lui, le délai n’est pas un problème, S’il faut s’arrêter et bien faire les choses. Et il est possible d’auditer à nouveau ce fichier à un temps record. « Le délai constitionnel, il est là c’est vrai. Nous-même nous avons exigé que les élections se fassent dans le délai constitutionnel. Mais au regard des irrégularités, au regard de la situation même qui prévaut dans ce pays, cette gestion calamiteuse issue d’une séance électorale mal gérée, à quoi bon de se précipiter, si on peut s’arrêter. Et pour nous, ces choses-là peuvent se faire en moins de deux mois. Si on le fait aujourd’hui, les élections auront lieu à la date tel que prévu par la constitution. Ce sont ceux qui sont de l’autre côté qui traînent les pieds, qui manifestent leur mauvaise foi, » dit-il.

Pour ECIDE, si le fichier électoral n’est pas refait, il fera en sorte que le pays n’aille pas aux scrutins. Du côté du gouvernement, le processus électoral est déjà dans un tournant déterminant. Pour ce faire, les candidats doivent préparer les dossier pour le dépôt des candidatures qui commence déjà ce 25 juin 2023.

Fiston Oleko

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