Economie

Fer de lance de la production aurifère en RDC : KIBALI GOLDMINES renforce le partenariat avec les parties prenantes pour un développement partagé

Kinshasa n’est pas la République Démocratique du Congo, dit-on. Entrée en production en septembre 2013 plutôt que prévu dans son business – plan, Kibali Goldmines, avec des réserves minérales prouvées et probables totales, en 2021, de 83Mt à 3.60g/t pour 9.6Moz2 d’or, avant d’envisager des extensions aux gisements connus et de nouvelles découvertes, est devenue, dix (ans) après, la plus grande mine aurifère d’Afrique. La coentreprise entre Barrick Gold Corporation dit Barrick (45%), AngloGold Ashanti (45%) a également établi une nouvelle frontière minière en République Démocratique du Congo (RDC) et stimulé le développement d’une économie régionale florissante dans la partie Nord-Est du pays où se trouve son siège d’exploitation. Annonce faite, le 25 mars 2023, à Doko, par M. Mark Bristow, Président-Directeur Général de Barrick Gold Corporation (Barrick), actionnaire – gérant de de Kibali Goldmines, au cours de la deuxième conférence de presse trimestrielle de cette Joint-venture.

Prenant le premier la parole après une brève introduction du Directeur-pays de Barrick Gold Corporation, M. Cyrille Mutombo, également Directeur Général de Kibali Goldmines, lors d’une visite-guidée des médias dans leurs concessions minières, M. Bristow a déclaré que le partenariat mutuellement bénéfique entre l’entreprise et ses parties prenantes locales, notamment le Gouvernement de la République, les sous-traitants, les prestataires de services, les employés et la communauté, avait démontré qu’il était possible de construire et exploiter une mine de classe mondiale, dirigée par des ressortissants du pays hôte dans l’un des coins les plus reculés d’Afrique.
Au cours des 13 années qui se sont écoulées depuis l’acquisition de la concession qui est devenue Kibali, l’entreprise a investi plus de 4.6 milliards USD en RDC, dont les paiements aux entrepreneurs et fournisseurs locaux s’élevant à eux seuls à près de 2.4 milliards USD ; 1.4 milliard USD versés au Gouvernement Central sous forme de redevances, taxes et permis ; les salaires représentent 621 millions USD ; et l’investissement dans le développement des infrastructures et le soutien communautaire est de 196 millions USD.

 » Kibali compte plusieurs partenariats avec des entreprises locales, dont la plupart ont activement bénéficié de notre encadrement, notamment l’équipe (Inter Oriental Builders, I.O.B., société chère à Feni Matsando Mungu Samuel), uniquement composée de Congolais, qui a construit la centrale hydroélectrique d’Azambi  », a rappelé Dr Bristow à l’assistance. Avant d’ajouter :  » Les trois centrales hydroélectriques constamment modernisées (Ndlr : Anzambi, Ambarau et Nzoro 2) de Kibali et leur système de batteries de secours l’ont placée en tête de la campagne d’énergie verte au sein du groupe Barrick.  A l’heure actuelle, environ 80% des besoins en énergie de la mine sont assurés par des sources d’énergie renouvelables, ce qui augmentera avec le projet de la nouvelle centrale solaire dont la mise en service est prévu en 2025, réduisant davantage l’empreinte carbone de Kibali ainsi que ses coûts  ».
Pour la quatrième année consécutive, l’exploration a fait, selon le Président du Conseil de gérance de Kibali Goldmines, plus que remplacer l’or que Kibali a extrait en 2022, en renforçant le profil de production de niveau 1 en 2033 et augmentant les réserves à un niveau équivalent à celui qu’elles étaient lors de l’étude de faisabilité initiale de 2010, malgré la production de plus de 6.4 millions d’onces d’or depuis sa mise en service. A en croire Mark Bristow, Kibali Goldmines continue d’explorer des réserves supplémentaires pour remplacer celles qui sont épuisées à la mine et pour la découverte de nouvelles opportunités de croissance ailleurs en RDC.

La mine continue également à investir dans le recrutement et la formation des ressortissants congolais, qui représentent déjà 95% de sa main-d’œuvre et 76% de ses dirigeants, avec un accent particulier sur le perfectionnement professionnel des gestionnaires et techniciens potentiels.

Il sied de rappeler que le groupe Barrick est un leader de l’industrie en matière de durabilité avec une stratégie qui relie globalement la gestion des défis liés au changement climatique, à la pauvreté et à la perte de biodiversité. Kibali a un intérêt particulier dans l’avenir de la biodiversité de l’Afrique et écrira un nouveau chapitre dans son soutien de longue date au Parc National de la Garamba de la RDC avec l’introduction d’une population durable de rhinocéros blancs en partenariat avec  » African Parks  » et le peuple de la RDC.

Dieudonné Buanali

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top