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Force de l’Est au Nord-Kivu : Un autre contingent Burundais arrive à Goma

Des troupes supplémentaires de l’armée du Burundi sont arrivées mercredi le 15 et jeudi le 16 à l’aéroport international de Goma, au Nord-Kivu. Elles y rejoignent leurs compatriotes qui sont déjà déployés depuis 10 jours, dans le cadre de la force régionale d’Afrique de l’Est déployée au Nord-Kivu pour tenter d’imposer la paix entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.

Selon les sources de la communauté d’Afrique de l’Est, les soldats Burundais qui ont atterri à Goma, attendent d’être déployés à Kirolirwe et Kitchanga en vue de renforcer la libre circulation des personne, des marchandises et protéger la population.

Ces troupes vont occuper des cités entre les mains du M23 depuis le mois de janvier. Depuis l’arrivée des premières troupes burundaises le 5 mars, le général congolais Emmanuel Kaputa, commandant adjoint de la force est-africaine avait dit aux troupes venues de Bujumbura que leur mission est de « participer au retrait sans condition du M 23 ».

Les autorités congolaises congolaises veulent voir les troupes de la force régionale d’Afrique de l’Est s’engager dans l’offensive. « La force régionale d’Afrique de l’Est tarde à exercer le mandat offensif en appui aux forces armées Congolaises, mandat pour lequel elle (la force régionale d’Afrique de l’Est) a été déployée », a déclaré Christophe Mboso, speaker de l’Assemblée nationale, mercredi à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire.
Mr Mboso a ajouté que la force régionale d’Afrique de l’Est « offre une image des troupes en villégiature sur le théâtre des opérations congolais ». Le speaker de l’Assemblée nationale congolaise dit craindre que la « présence des troupes régionales d’Afrique de l’Est sur le territoire Congolais ne devienne inutilement onéreuse ».

A l’Est de la RDC, la guerre se poursuit entre les rebelles du M 23 et l’armée Congolaise. Les nombreux cessez-le-feu décrétés par les chefs d’État de la région ont tous échoué.
A Kinshasa, les officiels affirment que la RDC « est attaché au dialogue, mais n’entend pas s’engager dans le dialogue si les rebelles ne se retirent pas des positions conquises ».

Patrick Ilunga

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