S’il y a une ville où le boom économique a un impact majeur, Kolwezi serait parmi les premières avec un changement visible et rapide au point de concurrencer d’autres grandes villes comme Kinshasa et Lubumbashi. Pour ceux qui ont fait longtemps sans y revenir, le paysage a profondément changé du moins dans la partie commerciale et administrative. Il suffit d’atterrir à l’aéroport pour être frappé par les travaux finissants d’un aérogare moderne qui renvoie à l’antiquité celui qui a longtemps servi les populations. Les routes sont pimpantes neuves, celles qui passent pour relier le centre ville.
Comment ne pas s’étonner des nouvelles enseignes comme Kin Marché, SK et d’autres qui permettent aux Kolweziens le même accès de confort que les autres villes de la République Démocratique du Congo.
Comment ce miracle apparent est-il devenu une réalité ? Les mines et un bon leadership provincial qui avait décidé de prendre le taureau par les cornes pour trouver des moyens de convertir ces exploitations minérales en opportunités de développement.
Mais parler de kolwezi, c’est parler de Kamoto Cooper Company (KCC), une joint-venture entre la Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES SA) et la multinationale suisse GLENCORE. Cette société est au cœur du développement de cette ville par son rayonnement puissant qui transcende toutes les activités et qui en font un capitaine de la transformation de cette ville au cœur de la richissime province du Lualaba.
Comment ne pas se réjouir de cette dynamique de puissance quand on voit les effets induits de cette exploitation minière qui se veut eco responsable. Kolwezi est une ville de l’avenir après avoir été la ville du passé héroïque. Les recherches en matière des gisements se sont multipliées ces dernières années au point que des nouvelles opérations sont décidées suite à des nouveaux investissements. C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre l’approche holistique de KCC qui est consciente de sa responsabilité sociale à Kolwezi et ses environs. 
Avec plus de 13 sites d’influence, la compagnie minière a vite fait de gérer avec sagesse les vulnérabilités multiples et prendre en compte la force de résilience des populations. Comment considérer le changement nécessaire du fait des nouveaux espaces de vie devenus des lieux d’exploitation sans perturber la quiétude sociale ? La société a mis en place une méthode qui permette une appropriation du processus de développement grâce à une cartographie mentale d’un monde meilleur.
Cette société s’est donnée l’obligation de faire partager aux populations du Lualaba ses valeurs fondées sur une triptyque notamment, les performances sociales, les droits humains et le patrimoine culturel. Avec les exigences d’un nouveau monde en mutation grâce aux différentes transitions, la ville de Kolwezi n’est pas en reste car, elle exige le respect d’une certaine éthique pour être digne d’une telle prouesse.
Des nouvelles constructions sont partout en progrès croissant, des flux financiers obéissent au jeu de l’offre et de la demande. Les choses vont encore changer si l’entreprise met en activité son cahier de charges pour le développement communautaire dont les grandes articulations prennent en compte les vrais besoins des populations. C’est dans cette perspective que la ville va changer de physionomie et porter le visage de la nouvelle espérance de Kolwezi.
Adam Mwena Meji
