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Journée mondiale de l’Afrique : Azali Assoumani et Antonio Guteress pour une Afrique prospère et puissante

Hier jeudi 25 mai, c’était la journée de l’Afrique qui a célébrée l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963, il y a tout juste 60 ans. « Notre Afrique, notre futur », tel est le thème qui a été retenu pour commémorer cette journée intervenant à un moment où la coopération et la solidarité sont plus nécessaires que jamais pour l’avenir du continent. A cette occasion, l’actuel Président de l’Union Africaine et Président de l’Union de Comores, Azali Assoumani, a prononcé un discours dans lequel il a déclaré qu’il était le moment pour les dirigeants africains de dresser le bilan de ce parcours, de se réjouir des acquis, mais aussi surtout de tirer les leçons des échecs pour mieux envisager l’avenir et offrir les perspectives prometteuses aux peuples africains.

« Soyons fiers du bilan de six dernières décennies d’existence de notre organisation, tout en continuant à tracer avec lucidité et pragmatisme le chemin de notre avenir », a soutenu le Président Assoumani avant de souligner que l’OUA a réussi, entre 1963 et 2022, à atteindre deux objectifs majeurs historique dans un contexte historique particulier, à savoir, le parachèvement de la décolonisation de l’Afrique et la fin de l’Aparthied en Afrique du Sud. Ces combats exigeaient, appui-t-il, beaucoup d’engagements, d’énergies, de volontarisme et de don de soi, pourtant ils ont pu être menés avec succès, grâce à l’unité et à la solidarité africaine.

Aujourd’hui, Azali Assoumani reste convaincu que les africains ont la possibilité et la capacité aussi l’obligation de mettre fin aux crises de toutes sortes qu’il traverse, pour pouvoir nous atteler sereinement, au développement socio-économique, car l’Afrique regorge de potentialités humaines et de ressources naturelles immenses qui, bien exploitées et mises en valeur, feront de notre Continent, l’une des puissances économiques du monde.

De son côté, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guteress, a aussi lancé un message. Pour lui, l’Afrique mérite la paix et la justice et doit pouvoir compter sur la solidarité internationale, car elle fait preuve d’un dynamisme que rien ne peut arrêter et elle détient un potentiel extraordinaire, qu’il s’agisse de l’énergie d’une jeunesse nombreuse ou des possibilités offertes par le libre-échange.
L’Union africaine a désigné 2023 année de la Zone de libre‑échange continentale africaine. Une fois qu’il aura été pleinement établi, le plus grand marché unique au monde pourrait permettre à 50 millions de personnes de sortir de l’extrême pauvreté d’ici à 2035, favorisant ainsi la réalisation des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063.

Les gouvernements africains continueront de saisir les possibilités offertes par les richesses naturelles, humaines et entrepreneuriales du continent, en s’efforçant de mobiliser davantage d’investissements privés et d’accroître les ressources au niveau national. Parallèlement,
« j’exhorte la communauté internationale à soutenir l’Afrique. À l’heure actuelle, des injustices historiques et économiques entravent les progrès », a-t-il noté.
L’Organisation des Nations Unies continuera d’être un fier partenaire dans la promotion de la paix, du développement durable et des droits humains pour les Africaines et les Africains. Si la coopération et la solidarité internationales sont au rendez-vous, ce siècle peut être celui de l’Afrique.

Djodjo Mulamba

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