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Nord-Kivu : Fusillade à Goma, le meurtrier arrêté

Des scènes dramatique s’enchaînent de plus en plus au Nord-Kivu. Une fusillade a eu lieu dimanche dans le quartier Mikeno à Birere, dans la ville de Goma, faisant un mort et cinq blessés. Selon des témoins sur place, le coupable est un militaire en état d’ébriété. D’autres à Goma affirment que le criminel serait un ancien bandit connu dans la ville de Goma, qui serait désormais militaire.

« Armé et à pied, l’homme a ouvert le feu sans raison apparente, ciblant des passants sur la route », a rapporté un commerçant local près de Papyrus à Birere. « Parmi les victimes, un jeune homme surnommé Zombie a été tué et cinq autres ont été d’urgence transférés à l’hôpital. »

Le conseil communal de la jeunesse de Goma dénonce vigoureusement cet incident et réclame une discipline plus stricte au sein des forces armées. « Nous accusons les commandants de ne pas maintenir l’ordre parmi leurs troupes et nous exigeons des sanctions sévères. Ces incidents récurrents mettent en danger la population de Goma, déjà traumatisée par de multiples actes d’insécurité », a déclaré Jules Ngeleza, président du conseil communal de la jeunesse de Goma.

Cet événement fait suite à l’assassinat d’un notable du quartier Mugunga le 18 avril, ajoutant à la vague de violence qui secoue la ville.

En réponse à la montée de la criminalité, le conseil communal de la jeunesse de Karisimbi propose une collaboration renforcée entre l’armée, la police et les civils. « Nous en avons assez des meurtres en plein centre-ville. Une alliance entre les militaires, les policiers et les civils est nécessaire pour assurer une sécurité durable et contrecarrer les stratégies des ennemis », affirme Claude Rugo, président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi.

La ville de Goma fait face à une recrudescence de la criminalité, avec des assassinats et des tueries quotidiens, impliquant souvent des membres des FARDC et des milices Wazalendo.

Béni, des civils décapités

Pendant ce temps, une escalade de violence explose à nouveau à Béni et ses environs. Depuis le début du mois d’avril, autour de 15 civils ont été sauvagement tués, décapités par des inconnus. Selon le témoignage des habitants et des autorités locales, il s’agit des crimes perpétrés par des ADF, ces terroristes d’origine ougandaises, qui commentent plusieurs crimes au Nord-Kivu et en Ituri.
Certains habitants de Béni dénoncent samedi 20 avril, l’indifférence et la passii des autorités, après la découverte des corps des femmes tuées en pleine route
dans la cité de Béni. C’est une montée en flèche des massacres dans une zone où pourtant, une opération conjointe entre l’armée Congolaise et l’armée Ougandaise est en cours depuis novembre 2021.

Patrick Ilunga

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