Après quatre mois d’un relatif cessez-le-feu au Nord-Kivu, des combats ont été signalés dans le territoire de Nyiragongo, à l’Est de la RDC. Des combats ont opposé, jeudi 27 juillet, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux éléments des Rwanda Defence Forces (RDF).
Selon le général major Sylvain Ekenge porte-parole de l’armée Congolaise, « les Forces de Défense du Rwanda, déterminées à entretenir l’insécurité au Nord-Kivu, ont franchi, ce jeudi 27 juillet 2023 à 09 heures, la frontière congolaise entre les bornes 13 et 17, pour acheminer leurs renforts et continuer à déstabiliser et à violer intentionnellement l’intégrité territoriale de notre Pays ».
« A leur entrée, les militaires de l’armée rwandaise se sont arrogés le droit de chasser les paisibles populations congolaises de leurs propres terres.
Dans leur intervention, les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo chargés de la sécurité des frontières dépêchés sur les lieux ont été attaqués par l’armée rwandaise. Les affrontements qui s’en sont suivis ont permis aux FARDC de repousser les terroristes rwandais auteurs de cette provocation intolérable. qui se sont repliés dans leur pays », peut-on lire dans le communiqué de l’armée Congolaise.
Sur place au Nord-Kivu, l’armée Congolaise assure que « la situation est calme et sous contrôle des forces loyalistes et que déjà, au niveau des autorités, toutes les précautions ont été prises pour informer le mécanisme conjoint de vérification élargi par rapport à l’incident survenu ce jeudi ».
Il y a un peu plus d’une semaine, l’armée Congolaise avait alerté l’opinion nationale et internationale des
incursions de l’armée rwandaise sur le territoire congolais au motif de venir lancer des attaques contre les combattants des FDLR- FOCA, composé des Hutus, accusés d’être à l’origine du génocide au Rwanda en 1994.
« Prenant à témoin, une fois de plus, l’opinion nationale et internationale, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo vont désormais répondre vigoureusement au coup par coup et exercer le droit de poursuite », a conclu le général major Sylvain Ekenge.
Patrick Ilunga
