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Plateforme interactive grand public – Félix Tshisekedi, le bilan en un clic : Le CPVS présente une carte qui tord le cou à la désinformation

Au moment où les Congolais s’appretent à aller aux urnes pour choisir leurs dirigeants, ou leur dirigeant, pour ce qui est de la présidentielle, tous les challengers à la plus haute fonction de l’Etat, multiplient des stratagèmes pour séduire les Congolais. Chacun se présente sous son meilleur jour afin d’obtenir que les électeurs jettent leur dévolu sur lui. Un exercice normal dans une démocratie. Seulement voilà, dans la recherche de plus d’électeurs, la désinformation, la manipulation, les contre-vérités passent. Tout est bon pour noircir le bilan du président sortant ou carrément nier l’existence d’un quelconque bilan. « Rien n’a été fait» disent certains. «Pas grand chose n’a été fait», ajoutent les autres. Dans cette manoeuvre de la faconde purement politicienne, il faut considérer une évidence: tout n’a pas été fait certainement, mais beaucoup de choses ont été réalisées, et cela, dans toutes les 26 provinces de la République démocratique du Congo.

Désormais, à travers un lien, chacun peut vérifier par lui-même ce qui a été fait. Une plateforme numérique dénommée carte intéractive grand public a été mise en place pour permettre aux Congolais, chacun dans son milieu de vie de vérifier et ainsi faire l’évaluation pour savoir ce qui a été réalisé. L’outil a été mis en place par le Conseil présidentiel de veille stratégique. Le coordonnateur de cette structure, François Muamba a expliqué, en exclusivité à Géopolis, qu’avec cet outil, le président sortant, candidat à sa propre succession a «la possibilité de dire aux Congolais voilà ce que j’ai fait du mandat que vous m’avez donné».

L’outil permet ainsi de faire le monitoring et l’évaluation des réalisations durant le mandat. La plateforme ainsi mise en place, permet de tordre le cou à une opinion politiquement orientée, qui affirme faussement que le président n’a rien fait dans telle ou telle province. « Faute de preuve, chacun trouve un espace propice pour raconter sa vie », dit François Muamba, qui ajoute que tant que ce n’est pas montré, la manipulation et la désinformation prennent le dessus.

Pour lui « l’élection présidentielle met en face des Congolais deux catégories des compétiteurs: la première, celle à laquelle appartient le président sortant, explique ce qui a été fait ; et la deuxième catégorie est celle de ceux qui sont dans des discours et promesses irréalistes ». La carte interactive permet ainsi de scruter secteur par secteur, les réalisations dans toutes provinces. L’emploi, les écoles, les hôpitaux, l’eau, l’électricité, les infrastructures, les milliers des fonctionnaires mécanisés, d’autres, mises à la retraite avec succès… »L’instrument montre les acquis, de manière irréfutable. Ce qui est en cours de réalisation, pourra être posté sur la plateforme au fur et à mesure qu’ils sont livrés », indique François Muamba Tshishimbi.

Le coordonnateur du Conseil présidentiel de veille stratégique souligne également le mode choisi pour mener à bien les réalisations : d’abord l’État a mis les moyens financiers qui se sont accompagnés avec l’apport des privés. Un partenariat public-privé avec des entreprises locales. « Il n’y a pas eu d’appels d’offres internationales. Ce sont des Congolais des PME et PMI qui ont travaillé », a insisté Muamba.

Consolider les acquis…

Pour François Muamba, le président Félix Tshisekedi a des choses à finaliser, à consolider. « Regardez l’adversité qu’il y a avec le Rwanda, peut-on imaginer qu’à partir de janvier 2024, que nous ayons un leadership, au pays, qui soit frileux par rapport à l’idée que l’agresseur c’est le Rwanda ? Peut-on imaginer cela ? », s’interroge François Muamba. Le numéro 1 du Conseil présidentiel de veille stratégique estime que la RDC a « besoin d’une stabilité au moins pendant une période opérationnelle bien déterminée. » Et d’ajouter, « la seule chose qu’il [le président] demande c’est que nous ne devons pas rester à un niveau de fragilité tel que le retour en arrière devient possible. Allons suffisamment loin pour rendre les choses, difficilement réversibles à défaut de les rendre irréversibles. C’est ce que le président appelle consolider les acquis ».

Suffisamment rompu aux questions diplomatiques et régionales, Muamba Tshishimbi estime qu’actuellement, la RDC a fait un grand pas sur l’échiquier mondial et africain. Le chef de l’État a été « un grand avocats, un porte-parole puissant de la RDC » via « une diplomatie proactive », dit-il. Il se félicite de ce que, en matière de défense, « le président a mis un paquet », mais « il faut du temps nécessaire pour pouvoir bâtir une armée suffisamment aguerrie et qui soit à la hauteur des enjeux », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « c’est un très grand défi et nous venons de loin… »

Patrick Ilunga

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