Jean-Pierre Lisanga Bonganga, président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie (CCD) a invité bureau de la CENI, à proroger pour une durée de 7 jours l’opération de réception et traitement de candidatures pour la présidentielle de 2023.
Ancien ministre d’État en charge des Relations avec le parlement, le leader de l’Alliance des pro-Etienne Tshisekedi n’a pas encore déposé sa candidature à la présidentielle de décembre prochain.
Pourtant, il y a quelques mois, ce dernier avait déjà clairement exprimé ses ambitions de faire face à Félix Tshisekedi dans les urnes en décembre prochain. Même si à la presse, il a affirmé qu’il n’avait pas encore renoncé à son ambition, Lisanga Bonganga a encore des pas pesants pour déposer son dossier.
Au moment où la date butoire est fixée au dimanche 8 octobre, l’opposant a décidé de saisir les membres de la Commission Électorales Nationale Indépendante afin d’obtenir une prorogation.
Dans une correspondance datant du 6 octobre dernier, Lisanga Bonganga justifie sa démarche par le caractère inclusif que doit revêtir le processus électoral, afin de repêcher les retardataires.
« Nul n’ignore que les conditions exigées aux candidats à la présidentielle sont laborieuses, rigoureuses et onéreuses que celles imposées aux candidats aux autres élections. Nous sollicitons auprès de votre institution d’appui à la démocratie, un report de sept (7) jours ouvrables pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle» peut-on lire la correspondance.
Jusqu’ici, rien n’a encore filtré au sujet de la suite réservée à l’opposant par l’organe électorale de la République Démocratique du Congo.
La centrale électorale a ouvert le Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) à la présidentielle le mois dernier. Cette opération n’a duré que 30 jours, soit du 9 septembre au 8 octobre.
Blessed Kuzola
