La variole Simienne (Mpox) tue énormément en République démocratique du Congo. 500 personnes ont déjà été emportées par cette maladie. Ce sont les statistiques des autorités sanitaires qui ont été citées par l’Union Européenne. L’Union Européenne déclare que « la maladie s’est diffusée au niveau national, avec une augmentation des cas, des décès, et des bassins de population touchée, jusqu’à la ville de Kinshasa où deux malades ont été confirmés et soignés la semaine dernière ». Au total, 9 000 cas ont été détectés en 2023.
« La situation amène l’UE à intensifier son support et à l’étendre à 3 nouvelles zones de santé du Maniema à travers le renforcement des capacités de riposte, notamment au moyen de la surveillance, de la sensibilisation des communautés, des diagnostics et du traitement », peut-on lire dans le communiqué de l’UE.
Le Docteur Roger Kamba, ministre de la santé rassure les citoyens en disant que les gens ne doivent pas paniquer. « Cette maladie est connue. C’est un virus qui sévit chez les animaux, notamment le singe et qui des temps en temps passe chez l’homme si il a été en contact avec un animal malade. C’est une maladie endémique chez nous (en RDC). C’est-à-dire que de temps en temps il y a un foyer de la maladie ici ou là bas. Ce n’est pas une nouveauté que les gens découvrent. Nous ne sommes pas dans une épidémie qui est en train de démarrer. Les gens ne doivent pas paniquer », a dit Roger Kamba.
Pour lutter contre cette maladie, l’Union Européenne fournit une aide humanitaire de EUR 350,000 en réponse à l’épidémie de variole du singe en République démocratique du Congo. « Dans la province de Maniema, les capacités de détection et traitement des cas, et de contrôle de l’épidémie, ont été renforcées depuis mai 2022. Au Centre de Traitement de la Zone de Santé de Tunda, où 70% des cas et des décès concernent les moins de 15 ans, la provenance des patients met à jour cette année des foyers épidémiques dans de nouvelles zones auparavant non affectées ».
Les personnes touchées par Mpox à Kinshasa seraient venues du Bandundu, à l’Ouest de la RDC, selon le ministre de la santé qui confirme que ces personnes malades ont été isolées. « Cette maladie touche généralement qui ont une diminution des moyens naturels de protection. C’est un virus et comme pour tout virus, il faut éviter le contact avec les malades ou leurs liquides, pour s’en protéger », a ajouté le Dr Roger Kamba.
Les personnes atteintes par Mpox développent des symptômes de Mpox, à savoir une sorte d’acnés et inflammations sur la peau et de fortes fièvres.
Patrick Ilunga
