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Répression à l’encontre des opposants : LE GOUVERNEMENT RÉFUTE LES ALLÉGATIONS DE HRW

La République Démocratique du Congo réfute les allégations portées par l’ONG Human Rights Watch dénonçant des violations des droits humains et « répression à l’encontre de l’opposition politique ». Le gouvernement Congolais répond en insistant sur le fait que les agents de l’ordre agissent pour préserver la sécurité des citoyens et à prévenir toute manifestation de violence. L’exécutif condamne également la propension de cette ONG à ne fustiger que le gouvernement, passant sous silence les actes de violence subies par les forces de l’ordre*_

Dans son article, human right watch dépeint la situation politique en RDC de très tendue. L’ONG affirme que depuis mai 2023, les autorités de la République démocratique du Congo ont pris pour cible des dirigeants de partis politiques d’opposition, en restreignant leurs libertés fondamentales et en arrêtant des cadres de partis.

Le rapport parle d’une vague d’arrestations et de restrictions des libertés fondamentales par les autorités congolaises qui viserait les candidats à l’élection présidentielle issus de l’opposition et leurs dirigeants.
Des allégations rejetées par le gouvernement Congolais. Dans une sorte de réponse du berger à la bergère, le porte-parole de l’exécutif Patrick Muyaya rétorque que « Le prétendu ciblage de l’opposition politique, mis en avant avec insistance par Human Rights Watch, se heurte aux faits concrets. Les mesures prises par les autorités visent à maintenir l’ordre public, à préserver la sécurité des citoyens et à prévenir toute manifestation de violence. Il est fondamental de souligner que l’intervention des forces de sécurité se conforme autant aux lois nationales qu’aux protocoles internationaux régissant le maintien de l’ordre ».

Kinshasa fait aussi remarquer que dans sa dénonciation, Human right watch ne fait aucunement mention de la violence subie les forces de l’ordre.
Sur l’accusation des cas d’arrestation arbitraire mentionnée par l’ONG américaine, l’exécutif se veut clair, arguant que
Les actions prises à l’encontre de personnes spécifiques reposent sur des informations crédibles et des preuves tangibles. Les individus présumés responsables de tout acte répréhensible seront tenus pour responsables devant la loi, indépendamment de leur statut ou de leur affiliation politique.

Patrick Ilunga

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