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Retrait de Kinshasa de la liste de 25 villes les plus sales du monde : La nouvelle politique de Gentiny Ngobila, facteur de ce bond en avant ?

C’est une grande information passée quasiment sous silence dans l’opinion congolaise. Le célèbre magazine américain Forbes a rendu public il y a peu, sa très attendue liste de 25 villes les plus sales du monde.

Dans ce classement de 25 villes, l’Afrique en compte 15 les plus insalubres. La ville de Kinshasa n’y figure. “Nous avons sorti Kinshasa de la liste de 25 villes les plus sales au monde », avait déclaré le premier citoyen de la ville gentiny ngobila dans l’une de ses récentes sorties médiatiques. Celui-ci laisse comprendre que ce résultat, est le fruit d’un travail qu’il a réalisé depuis son avènement à la tête de la ville.

Éclairage publics

Il y a plus d’une décennie, les grandes artères de la ville étaient dans le noir. Dans le programme quinquennal de l’actuel leadership de la capitale congolaise, le boulevard Lumumba, le boulevard du 30 juin, la route by-pass, huilerie, 24 décembre, nguma, kasavubu pour ne citer que celles là, ont été éclairées. Ces travaux ont été réalisés sur fonds propres du gouvernement provincial. Tout congolais peut donc circuler en toute quiétude pendant la nuit mais aussi, aune aubaine pour les commerces nocturnes.

Construction et réhabilitation des routes

Quant à la construction des routes secondaires, pour désengorger les grandes artères, il y a l’avenue Elengesa, longeant les communes de Ngiri-Ngiri, Bumbu,  Makala, et Selembao, qui sera bientôt ouverte au trafic au niveau de sa  jonction avec l’avenue Bypass, dans la commune de  Mont- Ngafula, il ne reste plus  qu’une centaine de mètres de bitume à couvrir sur cette longue avenue,  pour l’ouvrir à la circulation au niveau de sa jonction avec  l’avenue Baypass,  jouxtant les communes de Makala et de Mont- Ngafula à partir de l’arrêt « Armée », a rassuré le gouverneur de la ville lors de sa dernière visite.

Pour l’avenue kikwit, de 3,5 km de longueur, les travaux sont en cours. Les travaux d’asphaltage de l’avenue Kikwit, exécutés par l’entreprise SAFRIMEX, sur son tronçon compris entre l’entrée de la 2ème porte de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN) jusqu’à quelques mètres de l’avenue de l’université sont achevés. Reste la construction du pont “Mungul diaka”. L’avenue mombele, la route de la paix, et tant d’autres qui jadis impraticables sont dorénavant praticables. Et pour d’autres les travaux en cours d’exécution.

Gestion de déchets

Quant aux immondices, notons que chaque congolais produit au moins 0,7kg de déchet le jour, selon les statistiques, avec la moyenne de 17 millions d’habitants que regorge la ville, plus de 11 milles tonnes seraient produits chaque jour dans la ville. Pour ce faire, la ville a mis en place l’unité spéciale pour la protection de l’environnement enfin d’y remédier malgré les faibles moyens.

Quelques décisions ont été prises notamment l’interdiction de production des sachets en eau pure et bouteilles en plastiques, la mise en place d’une entreprise de recyclage des déchets plastiques, kintoko.

Dans ses explications, le délégué général du Groupe Angel, M. Jérôme Sekana Pene-Papa, avait indiqué que le projet Kintoko est né de la vision du gouverneur de la province-ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, à travers sa politique dénommée « Kinshasa-Bopeto »; « Et comme nous évoluons déjà dans les plastiques, nous avons saisi la balle au bond. Et nous avons décidé d’investir dans le recyclage des bouteilles plastiques. C’est ainsi que nous avons d’abord commencé par signer une convention avec l’Hôtel de ville de Kinshasa, étant donné que cette tâche ne revient pas aux privés, mais plutôt aux services publics, pour collecter, traiter, amasser et surtout recycler les produits plastiques. Et on ne peut pas installer une usine comme Kintoko si vous n’avez pas encore stocké une grande quantité de bouteilles en plastique compactées. Et nous avons réussi, à ce jour, à amasser à cet endroit, il y a deux dépôts, plus ou moins 5.000 tonnes de bouteilles en plastiques compactées dans des ballots. C’est le résultat d’une année », a-t-il confié à la presse.

Nous pouvons constater également des verdures le long du boulevard Lumumba à Limete, de l’échangeur à la première rue. Malgré des faibles moyens, la ville a engagé des centaines de balayeurs nocturnes.

Combien pour assainir Kinshasa?

Il est vrai que la ville de Kinshasa rencontre d’énormes difficultés pour faire face aux problèmes de l’insalubrité. Selon les statistiques de la Banque centrale du Congo (BCC), il faut 300.000 USD le jour pour assainir la ville. Chose qui donne une moyenne de 9 millions usd le mois en tenant compte de 11 mille tonnes de déchets produits chaque jour.

Pour rencontrer ces attentes, la ville de Kinshasa ne dispose assez de moyens selon les autorités urbaines. Malgré les 2 millions usd que reçoit chaque mois la ville. D’ailleurs, a laissé entendre un membre du cabinet du gouvernement provincial, :” cette envelope n’arrive parfois pas dans sa totalité”. Il faut donc beaucoup des stratégies pour aboutir à ces fins.

Construction des marchés pirates

Plus des marchés pirates le long des grandes artères et cela grâce à l’opération coup de poing lancée récemment.
Cette opération consiste entre autres, à éradiquer les marchés pirates, les épaves des véhicules, les véhicules mal garés ainsi que les kiosques et terrasses de fortune qui jonchent les boulevards et autres grandes avenues de la capitale. La volonté y est bien que beaucoup reste à faire pour redorer l’image de la capitale.

Enock Issey

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