Santé

Santé des communautés (2008 à 2021) : TFM ramène la prévalence de la malaria de 77 % à 25 % dans sa concession

Alors que la prévalence du paludisme, maladie provoquée par le parasite Plasmodium et transmise par une piqûre de moustique infecté, avait été de 77 % avant la mise en place du programme de lutte contre le paludisme en 2008, Tenke Fungurume Mining (TFM) a dû pousser les limites pour ramener ce taux à environ 25 %, en près de 13 ans. Dès les premières années de son avènement dans la région, l’entreprise Tenke Fungurume Mining a mis en place un programme de lutte contre le paludisme, preuve de la conscience du danger que cette pathologie représente. La République Démocratique du Congo (RDC) est le deuxième pays le plus frappé au monde par le paludisme après le Nigéria, et la concession de TFM présentait alors une prévalence de 77 %. Avec en vue la journée mondiale de lutte contre le paludisme, l’équipe de la communication de TFM a effectué une visite au laboratoire entomologique de l’entreprise pour comprendre les multiples aspects de la lutte contre le paludisme.

 » Avant toute action de lutte contre le paludisme, il convient de répondre aux questions suivantes : qui sont les vecteurs de la maladie ? Quelle est leur biologie ? Quel est leur comportement. C’est cela qui nous permet de mener des actions bien ciblées contre ces vecteurs  », a tenu à rappeler le professeur Léonard Ngwej, Responsable du service Vector Control à ses hôtes. D’où toute l’importance de la présence du laboratoire.

Le laboratoire entomologique a été mis en place pour servir de boussole et d’œil au programme de lutte contre le paludisme. La lutte ne devait pas être menée à l’aveuglette. Elle exige  » des actions précises et bien ciblées  ».

En effet, le labo étudie les moustiques, principalement l’anophèle, le vecteur du germe du paludisme. Cette étude détermine l’insecticide le mieux adapté pour détruire cet agent causal, détermine la rémanence de l’insecticide, et prévient la résistance du moustique face à l’insecticide. C’est l’ensemble de ces mesures qui a permis à TFM de baisser la prévalence à environ 25 %, de 2008 à 2021.

Au niveau de la communauté, des témoignages ne sont pas à chercher

 » Avant ce programme, il y avait beaucoup de malaria à Fungurume, et l’on comptait beaucoup de décès, de grandes personnes comme de petits enfants. Avec la pulvérisation, la malaria a baissé très sensiblement  », a déclaré Mabungu Mwebe Constantin, chef de quartier à Fungurume. Le médecin-chef de staff du centre de référence de Dipeta, Dr. Christian Tshikez, a aussi abondé dans le même sens. Aussi, il implore que le programme de pulvérisation se poursuive et que d’autres partenaires se joignent à TFM dans cet effort.

Il sied de noter que ce programme vise à garder en bonne santé les agents de TFM, leurs familles ainsi que les communautés riveraines. Dans les communautés, ce programme de santé publique a été réalisé jusqu’à février 2021 en parallèle avec les actions menées par la Zone de santé de Fungurume, en particulier la distribution de moustiquaires imprégnées.

La baisse de la prévalence de la malaria à Fungurume est une bonne nouvelle sanitaire qui donne du beaume au cœur à la population ce 25 avril, journée mondiale dédiée à la célébration de la lutte contre le paludisme. L’occasion propice pour souligner la nécessité d’investissements continus et d’un engagement politique durable en faveur de la prévention du paludisme et de la lutte contre cette maladie. Elle a été instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé 2007.

Dieudonné Buanali

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