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Situation sécuritaire de l’Est : Kinshasa plus que confiant de la mission de la SADC

Les dirigeants de la République démocratique du Congo restent confiants à la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIRDC), qui est venue en appui aux efforts du gouvernement congolais et les FARDC pour imposer la paix dans l’Est du Congo. C’est depuis décembre 2023 que la force de l’EAC a quitté le sol congolais arrivée fin mandat avec une action sur terrain jugée mitigée par le gouvernement congolais, voulant un mandat offensif conformement au statut du déploiement de cette force. Au même mois de décembre, cette force a été remplacée par la celle de la SADC, SAMIRDC. A la question de savoir la ligne de démarcation entre les deux forces 3 mois après que les militaires de l’Afrique australe sont au pays pendant que les M23 et le Rwanda en soutien continuent de sévir au pays, le Vice-premier ministre en charge des Affaires Étrangères Christophe Lutundula a répondu dans le cadre d’un briefing presse ce lundi 25 mars 2024.

L’EACRF et SAMIRDC sont deux forces internationales en plus de la Mission Onusienne (MONUSCO) que le pays a connu pour résoudre la question de l’insécurité dans sa partie Est après la resurgence du M23 en 2021. Si l’action de la force de l’Afrique de l’Est a été jugée inefficace par rapport à l’application de son mandat sensé être offensif, les autorités de Kinshasa pensent le contraire pour la force de l’Afrique australe.

Pour le VPM Lutundula, SAMIRDC va bientôt entamer des actions de terrain pour soutenir à mieu les efforts de paix des FARDC. Actuellement, «sa phase de déploiement » continue dans la partie orientale du pays, alors qu’elle agit déjà au côté de l’armée de la RDC. Ceci contrairement à la Force de l’EAC, qui « dès le début dit : nous ne sommes pas venus pour nous battre, nous sommes venus pour être une force tampon… ?» s’est-il interrogé.

Le déploiement de cette force de la SADC n’a pas été du goût du régime de Kigali, qui a saisi le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine pour désapprouver ce déploiement. Ce qu’il n’a pas obtenu car la région africaine en a décidé autrement en soutenant la présence de SAMIRDC au congo-Kinshasa.

Le sommet extraordinaire de la SADC du 23 mars dernier avait profité de l’occasion pour désapprouver « le contenu de la correspondance adressée par la République du Rwanda aux Nations unies et à la Commission de l’Union africaine concernant le soutien au SAMIDRC (mission de la SADC en RDC)», pouvait-on lire dans le communiqué final de cette rencontre des dirigeants de la communauté de l’Afrique Australe.

Au delà des solutions militaires avec cet appui de la Mission de la SADC sur quoi Kinshasa compte, toutes les rencontres internationales sur la situation sécuritaire met un accent particulier sur les solutions pacifiques pour la résolution de la crise dans la sous-région.

Fiston Oleko

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