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Tout faire pour empêcher la RD Congo a user de ses ressources pétrolières : Les communautés locales en voie d’être instrumentalisées pour ce faire.

Il ne se passe pas un jour sans qu’en Occident des organes de presse ne publient des articles à l’arsenic pour démontrer que la volonté congolaise d’explorer son potentiel pétrolier est tout sauf la bienvenue dans certains milieux. A peine le gouvernement a lancé l’appel d’offres pour ouvrir ce marché que des attaques viennent de partout. Les premiers qui se sont opposés à cette nouvelle réalité ce sont des majors sous prétexte que le Congo ne présentait pas les conditions nécessaires pour figurer parmi les destinations d’investissements. Malgré les indices d’un taux de croissance parmi les plus importants d’Afrique, ceux-là ont persisté et continuent à développer une résistance. La raison est simple car l’offre va certainement augmenter et influer sur les prix, chose que ces géants ne peuvent accepter.

Le deuxième groupe est celui des organisations de protection de l’environnement qui ne peuvent tolérer qu’un pays comme la RD Congo puisse user de son génie créateur comme d’autres nations à l’instar du Brésil qui savent comment combiner l’exploitation pétrolière et la conservation de la nature. Il n’est pas question d’évoquer cette possibilité. Ces groupes qui ont pour la plupart migré de La Défense de l’environnement au Buzness vert ne peuvent accepter que le pays le plus vaste de l’Afrique soit aussi partie prenante dans la production de cette source d’énergie. C’est de la guerre économique et rien n’est négligé pour assoir cette suprématie.

Aujourd’hui c’est une nouvelle méthode qui est utilisée pour freiner cette dynamique notamment la publication des articles censés traduire un malaise profond des populations autochtones qui seraient contre l’exploitation du pétrole. Ces populations subitement devenues écologistes sont mobilisées pour barrer la route à cette machine de la production pétrolière. Elles se seraient exprimées curieusement dans les médias de certains pays occidentaux où se trouvent les multinationales. Elles sont traumatisées par ces appels d’offres qui viendront perturber leur habitat paradis. C’est tout sauf du sérieux car cette démarche participe à noircir les autorités et à les opposer à leurs populations en évoquant des populations autochtones. On se croirait dans un film des années 50. A l’été du numérique, personne n’est laissée à côté. Les congolais de tous genres vivent dans ce pays en harmonie luttant contre les affres de la faim.

Dans cette saga de discréditation le Ministre congolais des hydrocarbures est devenu l’homme qu’il faut abattre car il a Osé lancer un appel d’offres avec une volonté indépendante et souveraine. Il faut le plus vite possible lui faire ombrage pour ne laisser ce pays monter en puissance et occuper la place de. Leadership qui lui revient en Afrique centrale et par-delà dans le monde. La tactique est simple.

Il faut tuer dans l’œuf la volonté de la Rd Congo de se doter d’un destin pétrolier en minimisant sa capacité organisationnelle , en inventant si nécessaire des propos comme ceux des populations autochtones voire en citant carrément les pygmées comme populations meurtries et opposées à cette exploration ? Tout est mis en branle pour briser cet élan volontariste d’un gouvernement ambitieux qui veut briser les limites lui imposées par une nomenclature internationale qui n’hésite pas à user de tous les moyens pour arrêter le progrès dans les pays d’Afrique. Pour faire face à cette nouvelle guerre d’intérêts croisés il faut l’appui d’une opinion publique consciente et déterminée. Le jeune ministre des hydrocarbures de la Rd Congo en lançant au nom de la République démocratique du Congo ces appels d’offres après une léthargie de plus d’une décennie dans le secteur a ouvert la boîte à termitière et désormais il est une cible.

Jean Jules Omeonga

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