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Trypanosomiase : Un dépistage s’organise dans la zone de santé Mont Ngafula 1 : La CNRSC renforce la mobilisation et le plaidoyer

Une campagne de sensibilisation et dépistage de la trypanosomiase est organisée dans la zone de santé Mont Ngafula 1, précisément dans dans le quartier rural Kimuenza- Kimbala. Ce quartier, autre fois zone endémique de cette maladie, connait une persistance de la trypanosomiase, un peu en sommeil. Une unité mobile du programme national de lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (PNLTHA) s’est installée dans la zone pour y effectuer des dépistages. Jeudi 02 mars, une équipe de journalistes est allé palper du doigt la réalité de cette campagne.

L’unité mobile de la PNLTHA a installé ses postes de dépistage dans une école où les résidents du quartier, les élèves et les enseignants se sont faits examiner.
Des dépistages sérologiques ont été faits, à la recherche des cas résiduels de la maladie du sommeil dans ce vieux foyer qui au début des années 2000, a enregistré plusieurs cas de décès liés à la trypanosomiase.

La Coordination Nationale de Renforcement du Système Communautaire (CNRSC) qui sensibilise les communautés et mène le plaidoyer auprès des autorités pour renforcer la lutte contre la maladie du sommeil insiste sur le fait que, quoique la trypanosomiase a baissé, elle continue à être dangereuse et tue. C’est ce qu’a déclaré le docteur Hagan Kasandji, responsable du plaidoyer politique a déclaré. Le docteur Kasandji a appelé les autorités à assurer la prise en charge de la maladie. « Nous ne pouvons pas continuer à compter sur les partenaires extérieurs. Nous voulons pousser les autorités à assurer la prise en charge de la maladie. Il faut l’auto prise en charge. La maladie du sommeil existe et elle tue ».

Il faut dire que pour le gouvernement, à travers le ministère de la santé, d’ici à 2030, la Trypanosomiase doit être vaincue totalement. Selon Mabele ma Mbembo, superviseur du PNLTHA Kinshasa il faut maintenir les efforts pour casser la chaîne de transmission, ce qui mènera à l’objectif ultime de 2030, à savoir l’éradication de la maladie, surtout dans les zones où l’écosystème se prête au développement de la mouche Tsé Tsé.

Patrick Ilunga

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