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Visite d’Emmanuel Macron à Kinshasa : Ce que pensent les congolais

C’est un déplacement qu’il va effectuer dès aujourd’hui. Emmanuel Macron visitera quatre pays d’Afrique centrale en l’occurrence : le Gabon, l’Angola la République du Congo et la République démocratique du Congo, du 01 au 05 mars 2023. Devant la presse et autres invités à l’Elysée lundi, Emmanuel Macron a d’ailleurs dévoilé sa nouvelle stratégie pour l’Afrique qui, selon lui, sera marquée par une profonde humilité.

Pour Kinshasa, cette visite sera consacrée à l’approfondissement de la relation franco-congolaise dans les domaines de l’éducation, de la santé, la recherche, la culture et de la défense.
A ce sujet, quelques kinois approchés ce mardi 28 février par la rédaction de Geopolis, ont donné leurs points de vue. Pour constat Tshimanga, il s’agit d’un chef de l’État, comme tout autre, qui vient par courtoisie diplomatique. Il sera reçu, mais on ne s’attendra pas à quelque chose de très important, surtout sur la situation sécuritaire, laisse-t-il entendre. « ça fait plus de 20 ans qu’il y a agression à l’Est de la RDC. S’il y avait un partenariat entre les occidentaux plus particulièrement la France, dont son président Macron, je crois qu’on arrêtera la guerre ».

La visite du président Macron est un non évenement, lâche Jérémy, un jeune que l’on peut donner dans le trentenaire.  » c’est un non évenement, parce-que depuis plusieurs années Emmanuel Macron est toujours sur terrain, par rapport à sa politique et jusqu’aujourd’hui, il y a rien de concrèt. Donc on s’attend à rien parce que ce sont eux, la communauté internationale, qui sont à la base de cette geurre de l’Est. Emmanuel Macron est entrain de s’impliquer personnellement dans l’agression que nous connaissons au niveau de l’Est de la RDC, » a -t-il déclaré

Un autre Kinois interrogé sur ce que les congolais peuvent attendre de ce pays parmi les puissances mondiales à travers du voyage de son président, Tsherry Yems, avance qu’  » en lisant l’histoire qui se passe aujourd’hui dans le monde, selon les organisations des impérialistes, Moi je pense qu’il n’ y a aucune attente. »
Il a en suite ajouté que les congolais sont  » un peuple influent à l’OIF, sur le plan démographique nous sommes le premier pays , » a -t-il- fait savoir, revenant par après sur l’épisode du soutien français à la candidature de Louise Mushiwabo dans cette organisation internationale, alors que ressortissante d’un pays qui a opté pour l’anglais comme langue officielle, le Rwanda.

Dans un dossier de presse de l’Elysée rendu public dimanche 26 fevrier, il y est repris que pour l’étape de la République démocratique du Congo, le Président de la République français « mettra en lumière un partenariat large et dynamique, qui s’appuie sur les atouts uniques du pays en matière de recherche, de ressources naturelles et de créativité. Dans le domaine de la santé, le Président Macron va visiter l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) que Paris considère comme centre de référence sur le continent et d’illustration de l’excellence congolaise, en matière sanitaire », lit-on dans ce document.

Patience Lokeke

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