Politique

La Justice Congolaise, à travers la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, a rendu hier jeudi 25 mars 2021, son verdict en rapport avec le procès lié au présumé détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement initiée par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Il ressort de ce jugement que Michel Djamba, Inspecteur Général à l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique et Delon Kampay, Directeur National au Service de Contrôle et Paie des enseignants, ont été condamnés à 20 ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics.

Il faut noter que les prévenus sont condamnés chacun au paiement de 100 millions de Francs Congolais des dommages-intérêts et à la restitution des sommes détournées à la République.

D’un côté, selon ce jugement, il est reproché à Michel Djamba, le fait d’avoir détourné la somme de 348 millions de francs Congolais destinés à l’achat des fournitures de l’inspection générale de l’EPST, une infraction qui lui coute ce jour l’interdiction pour 5 ans, après sa peine, du droit au vote et du droit d’éligibilité, l’interdiction d’entrer aux fonctions publiques quel que soit l’échelon, la privation à la libération conditionnelle et à la réhabilitation.
Le Tribunal «  dit établi aussi l’infraction des détournements de deniers publics soit la somme globale de 11 milliards 727 millions 178 mille 453 francs congolais retirés de manière irrégulière auprès du comptable public. Il lui est pour ce faire interdit, 5 ans après l’expiration de la peine, le droit de vote, l’accès aux fonctions publiques, la privation du droit à la libération conditionnelle et à la réhabilitation…
Il est reproché Delon Kampay le détournement des 13 milliards 216 millions représentant les frais de fonctionnement du SECOPE. C’est donc pour avoir recu l’argent de l’Etat pour le fonctionnement de son service, pour la période allant de janvier à juillet 2020, en le justifiant par des pièces non probantes et de refuser de recourir à la procédure de passation de marché public… »

A titre de rappel, c’est l’Inspection Générale des Finances, IGF, qui a donné l’alerte en fin d’année 2020 attestant qu’il y a malversation financière au sein du ministère de l’EPST et ce, après une mission d’enquête diligentée pour la cause. Dossier à suivre.

ENOCK ISSEY

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