Société

En marge du mois de la femme : Princyliat Yedid : ‘’ La femme est un être fort. Il lui faut beaucoup plus de détermination et de volonté pour réussir comme l’homme ‘’

IMG-20170309-WA0008Dans le cadre du mois de mars dédié à la gent féminine, Géopolis Hebdo a ouvert ses colonnes à une très jeune dame politique, dynamique et ambitieuse évoluant au sein du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, PPRD, plus précisément au sein de la cellule ‘’Les Jeunes Leaders’’. Il s’agit de Princyliat Yedid Mujinga. Dans cette interview exclusive accordée à votre tabloïd, le 08 mars 2017, au QG du parti présidentiel, madame Princyliat nous parle non seulement de la dite journée que célèbre le monde entier mais aussi elle a profité de l’occasion ainsi offerte pour inviter la femme congolaise à s’investir dans un travail décent pour faire ses preuves et ses marques parce que de nature elle est forte. Selon Yedid Mujinga, la femme peut travailler dans tous les secteurs comme l’homme. Ci-dessous, l’intégralité de cet entretien.

Géopolis Hebdo (GH): Bonjour madame Princyliat Yedid Mujinga, pouvez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?

Princyliat Yedid Mujinga (PYM): Je me présente au nom de Princyliat Mujinga Yedid. J’évolue dans plusieurs secteurs de la vie nationale et plus précisément dans l’événementiel, le domaine juridique parce que je suis juriste de formation. J’ai une licence en droit économique et social. Je suis une jeune femme politique, membre du PPRD évoluant au sein de la cellule ‘’Les Jeunes Leaders’’ dans le même parti.

GH : Le thème du mois de la femme édition 2017 sur le plan national est ‘’ 50/50 à l’horizon 2030, investir dans un travail décent et plein-emploi pour les femmes dans un climat de paix et d’équité’’, quelle est votre lecture par rapport à ce thème ?

PYM : Investir dans un travail décent pour moi ça veut dire que la femme congolaise doit s’investir pour faire ses preuves et ses marques dans un travail décent où l’homme peut travailler mais aussi la femme quelques soient les difficultés. De mon côté, je vois beaucoup plus le travail en général qui est multisectoriel. Quant on parle de travail décent, il s’agit du travail honnête. La femme doit s’investir parce que là où l’homme peut s’investir, la femme peut aussi avec ses capacités qui lui permettent de travailler dans n’importe quel domaine et y briller. Pour le plein emploi pour les femmes dans un climat de paix et d’équité, ma lecture est celle-ci. A tous les niveaux, la femme doit se retrouver dans un climat de paix et d’équité ! Il ne faut pas que ça dérange parce qu’elle est femme, il faut seulement l’acceptation du genre féminin. Donc, à tous les niveaux d’engagement, la femme doit se retrouver, cela veut dire, il faut commencer au bat de l’échelle pour arriver au sommet. Déjà, de nature, la femme est un être fort. Il lui faut seulement beaucoup de volonté et s’investir pour arriver à l’acceptation du genre féminin.

GH : Pensez-vous que la femme congolaise en général est suffisamment représentée dans le monde du travail ? Si oui, occupe-t-elle des postes de responsabilités ou des postes d’accompagnement liées à sa nature ? Si non, qu’est-ce qui fait qu’elle ne soit pas traitée à sa juste valeur ?

PYM : Les choses ont beaucoup évoluées de notre temps, parce que si nous reculons dans les années antérieures, l’histoire de notre pays est claire à ce sujet. La femme n’a pas assez laissé de traces, mais aujourd’hui il y a encore une avancée, même-si on n’est pas encore arrivé à la parité totale. Mais la femme congolaise a beaucoup évoluée, on la retrouve partout, dans des ministères de l’Etat, à la Présidence, au Parlement, etc… Donc, ce n’est pas encore suffisant mais les choses évoluent et l’administration de notre pays y travaille. Je pense que dans les jours à venir comme on projette l’égalité à l’horizon 2030. Il y aura des progrès et on arrivera à 50/50.

GH : Les hommes accusent les femmes de réclamer les choses qu’elles-mêmes n’arrivent pas à assumer, une grande majorité des femmes ont peur d’affronter les grands postes. Comment réagissez-vous ?

PYM : Comme je viens de le dire ci-haut, c’est une question de détermination et de volonté, la femme est de nature forte. Quand elle veut, elle peut, et elle réussira comme les hommes réussissent.

GH : La majorité des femmes congolaises symbolisent la journée du 08 mars par le port des pagnes et partage d’un verre. Apparemment, elle se reconnait femme que pendant le mois de mars, êtes-vous d’accord avec cette idéologie ?

PYM : Cette date pour moi, elle a été consacrée pour nous valoriser encore plus. Je dirais non à ceux ou à celles qui pensent que la femme est femme que pendant le mois de mars. Je pense que tous les jours on est femme, toutes les journées sont pour la femme. Puisqu’on nous a donnée cette journée pour mettre en exergue ce que nous sommes et pour nous s’exprimer.

GH : L’année 2017 est une année des élections, la femme congolaise a toujours réclamé la parité. Vous, en tant que membre du PPRD et Jeune Leader, comment vous vous préparez au sein de votre parti politique pour y arriver ? Quelles sont vont ambitions politiques ?

PYM : Je pense qu’il y aura plus de femmes comme je l’ai dis plus haut, beaucoup de choses évoluent, la femme est déterminée et si elle met de la volonté, tout va marcher. Je pense qu’il y aura beaucoup de femmes qui vont se présenter aux élections pour essayer de changer les choses et occuper les postes des responsabilités. Et moi personnellement, j’ai des ambitions politiques, mais vous les saurez dans les jours à venir. Pour le moment, je ne peux pas les dévoiler. Je suis une jeune femme politique et j’ai des ambitions. On ne fait pas la politique sans ambitions ! Je ne resterais pas statique à la jeunesse du parti, je suis sûre qu’avec la détermination, je monterais d’échelon en échelons.

GH : Un message particulier à toutes les femmes ?

PYM : Je reviens sur mes dires. La femme est un être fort et spécial. Il suffit qu’elle mette juste beaucoup de détermination et de volonté et on y arrivera. A tous les niveaux, on peut atteindre les sommets avec une prise de conscience totale. C’est mon message que je peux lancer à toutes les femmes qui auront l’occasion de me lire à travers le journal Géopolis Hebdo.

Propos recueillis par Blandine Bampala

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