Politique

Gouvernement Sama Lukonde : Les guerriers face aux grands défis : Nommée VPM à l’Environnement : Eve Bazaïba, la constance, la fidélité et la loyauté payent en politique

La cheville ouvrière du Mouvement de Libération du Congo (MLC, parti-cher à l’ancien Vice-président de la République Jean-Pierre Bemba Gombo) depuis décembre 2014, l’honorable Eve Bazaïba Masudi a été nommée Vice-premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable de la République Démocratique du Congo (RDC). Née le 12 août 1965 à Kisangani, dans l’ex. province Orientale, Eve Bazaïba est une femme battante, courageuse et un symbole de loyauté, de fidélité et de constance au sein du microcosme politique congolais.

Fille de soldat, Bazaïba Masudi est détentrice d’un diplôme en latin et philosophie obtenu au lycée Bosangani de Kinshasa. Une sésame qui lui ouvrit les portes des universités au sein desquelles, elle a eu à décrocher à la fin de ses cursus académiques d’autres diplômes non de moindre. Le nouveau VPM à l’Environnement et développement durable est graduée en sciences sociales, politiques et administratives de la faculté des Relations internationales de lUniversité Cardinal Malula (UCM) et licenciée en droit de la faculté de droit public international de l’Université Protestante au Congo (UPC).

En entrant au Gouvernement, cette brillante avocate sait que les attentes sont nombreuses et les défis à relever sont très grands dans son secteur. Il s’agira notamment de poursuivre la lutte contre le changement climatique et l’effet de serre qui est devenue un enjeu mondial afin d’atteindre les Objectifs de développement durable des Nations unies (ODD).

Tous les pays du monde ont presque décidé de mettre la main dans la patte. Dans cette course contre la montre, contre l’élévation de la température, du niveau de la mer et de la baisse de l’oxygène, la RDC comme le Brésil, les deux grands poumons d’oxygène du monde, y ont un grand rôle à jouer. La lutte contre le réchauffement climatique passe par la préservation de l’environnement, la lutte contre la déforestation, la lutte contre la pollution industrielle et le passage des énergies polluantes aux énergies propres, le reboisement de la nature, notre pharmacie naturelle et sources de nourriture, et la création des espaces verts. D’où l’intérêt de compter sur la complémentarité hommes – femmes dans la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Sur ce, chaque congolais devra planter au moins un arbre avant de quitter cette terre des ancêtres qui nous a tous donné.

En outre, le VPM à l’Environnement
est appelé aussi à faire respecter les cahiers de charges signés entre les sociétés forestières et les communautés locales vivants dans les contrées où sont coupés les différents types de bois (Kambala, Afromosia, Lifaki, Wenge, Bois rouge, Bois noir), poursuivre la tâche titanesque de vulgarisation du nouveau Code forestier, mettre en place un cadre de dialogue permanent entre l’État, les sociétés forestières et les communautés locales, lutter contre la production et la commercialisation des emballages plastiques (bouteilles en plastique et sachets non dégradables), faire respecter et exiger des études d’impact environnemental pour tous les projets d’investissement, lutter contre la pollution des cours d’eau, fleuves, lacs et les nappes phréatiques, et enfin, poursuivre les négociations pour des compensations financières dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat sur base du principe pollueur-payeur.

Dieudonné Buanali

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